Africa-Press – Cameroun. Un vent de fronde souffle sur la Sûreté Nationale ! Alors que la nation s’apprête à voter, un scandale d’indemnités électorales dérisoires met le feu aux poudres au sein de la police, faisant planer l’ombre d’un « vote sanction » contre le Président Paul Biya.
Depuis ce matin, c’est la consternation et la colère: les policiers chargés d’assurer la sécurité du scrutin perçoivent des sommes dérisoires. Imaginez: 1500 FCFA pour un Gardien de la Paix ! Même les hauts gradés, les Commissaires Divisionnaires, plafonnent à 4000 FCFA.
L’humiliation est d’autant plus cuisante que, selon nos informations, la Gendarmerie a octroyé au moins gradé une coquette somme de 90 000 FCFA. Une disparité ahurissante qui nourrit un sentiment de profonde injustice au sein des forces de police.
« Certains collègues doivent couvrir 4, voire 5 bureaux de vote éloignés. Comment sont-ils censés se déplacer et travailler avec 1500 ou 2000 FCFA en poche? C’est une insulte ! », s’indigne un policier sous couvert d’anonymat.
Complot ou Incompétence? Le Spectre du Soulèvement !
Cet état d’esprit délétère est-il un simple bug administratif? Rien n’est moins sûr. Le malaise est tel que certains dénoncent une manœuvre délibérée. Des sources internes vont jusqu’à accuser des hauts responsables – notamment le DGSN, le Sous-Directeur des finances et une certaine Madame Mbarga – de vouloir sciemment « provoquer un soulèvement des policiers ».
L’objectif? Faciliter ni plus ni moins le « renversement de son Excellence Paul Biya », surfant sur le contexte sociopolitique tendu, marqué par « des velléités insurrectionnelles de certains acteurs politiques et de la société civile ».
La question brûle les lèvres: ces miettes d’indemnités ne sont-elles pas le signal d’un complot ourdi au sommet de la Sûreté Nationale pour déstabiliser le régime? L’onde de choc est réelle: la grogne menace de se transformer en un véritable mouvement d’humeur, pouvant déboucher sur un vote massif en défaveur du Président. Affaire à suivre de très près.
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