Africa-Press – Cameroun. Sont concernés par les communiqués rendus publics le 24 janvier dernier par le Mindef, les candidats sous-officiers de gendarmerie et des armées, les élèves gendarmes et les soldats et matelots de 2e classe.
C’est une opportunité offerte aux jeunes Camerounais des deux sexes souhaitant faire carrière dans la gendarmerie nationale et les armées. Deux communiqués signés le 24 janvier dernier par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, invitent ceux, dont l’âge est compris entre 18 et 23 ans et qui ont des aptitudes pour faire partie des effectifs de la gendarmerie nationale et des armées à faire acte de candidature pour les recrutements prévus cette année.
Au total, ce sont 9 410 postes qui sont ainsi ouverts pour tous ces corps. S’agissant de la gendarmerie nationale, elle est appelé à recruter 300 élèves sous-officiers de gendarmerie, option service général. A cela, il faut ajouter 40 élèves sous-officiers de santé militaire et 3 000 élèves-gendarmes.
S’agissant des armées, 6 070 postulants sont attendus à divers niveaux. Il s’agit à cet effet de 700 élèves sous-officiers des armées, option service général ; 40 élèves sous-officiers des armées, option santé militaire et 5 330 soldats et matelots de 2e classe. Sur les conditions, autres que celle liée à l’âge, il faut rappeler que ces concours sont ouverts aux jeunes Camerounais. S’agissant des diplômes requis, il s’agit du probatoire ou du GCE Advanced Level obtenu en une matière au moins pour les sous-officiers.
A cela, s’ajoute un diplôme d’Etat d’infirmier, ou du diplôme de technicien médico-sanitaire, pour ceux qui veulent servir au sein des services de santé militaire. Toujours concernant ces derniers, certains diplômes dans leur domaine devraient constituer un atout important pour leur recrutement. Il s’agit des diplômes en psychologie, psychiatrie, réanimation, stomatologie, radiologie, cardiologie, kidnésithérapie, virologie, bactériologie, sage-femme, immunologie, microbiologie générale, etc.
Dans son communiqué, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense rappelle aux éventuels postulants que « l’attention des candidats est attiré sur le fait qu’ils ne devront pas contracter un mariage avant trois ans de service révolus ». Sur les frais de concours, ils sont respectivement de 10 000 F pour les élèves gendarmes et les matelots et soldats de 2e classe et 15 000 F pour les sous-officiers.
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