Sommation: Les commerçants du marché Nkoabang disposent de 7 jours pour libérer les emprises publiques

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Sommation: Les commerçants du marché Nkoabang disposent de 7 jours pour libérer les emprises publiques
Sommation: Les commerçants du marché Nkoabang disposent de 7 jours pour libérer les emprises publiques

Africa-Press – Cameroun. « Faisant suite aux conclusions de la séance de travail du 31 août 2022 présidée par le gouverneur de la région du Centre, vous invite à déguerpir des sites que vous occupez dans un délai de 7 jours, qui sont la cause avérée d’engorgement du carrefour Nkoabang » peut-on lire dans le communiqué publié par Jean François Ondigui Owona, maire de la commune d’arrondissement de Nkolafamba, dans le département de la Mefou-et-Afamba.

En effet, ledit communiqué concerne : les commerçants, vendeurs, revendeuses (Bayam-Sallam), occupant les emprises publiques, outre les propriétaires des constructions et immeubles installés sur la voie publique ou sous les installations électriques. La sommation de l’édile de la municipalité de Nkolafamba s’adresse également aux occupants et exploitants des marchés « illégaux » sur la zone concernée.

Le carrefour Nkoabang est réputé pour être un lieu de grand stress non seulement pour les piétons mais encore plus pour les automobilistes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une autorité prend pareille décision concernant ce carrefour. Le 06 novembre 2019, Emmanuel Mariel Djikden, alors préfet de la Mefou-et-Afamba a signé deux communiqués.

A l’instar de celui signé par Jean François Ondigui Owona le 31 août dernier, le premier communiqué du préfet invitait les commerçants à libérer la voie publique à ce carrefour. Le second communiqué concerne l’axe Yaoundé-Nsimalen.

L’incivisme a pris une longueur d’avance sur la discipline au carrefour Nkoabang. Il devient très difficile même pour les pouvoirs publics d’y apporter une solution pérenne à ce qui, au fil des années s’est transformé en un no man’s land.

Jean Daniel Obama

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