Africa-Press – Cameroun. La capitale de tous les crimes est « fidèle à sa sombre réputation », déplore notre source. Les microbes continuent de dévaliser les commerces à la machette, les agressions mortelles se multiplient, de même que les assassinats, les incestes et les féminicides. Dans ce récit de N’zui, on s’aperçoit très facilement de la méchanceté d’Abdou qui a mis à mort celle dont il était amoureux.
Ngouhouo Abdou vit avec Etoundi Lolita. Le couple partage au quotidien, sous le même toit, un amour ordinaire comme on en trouve dans toutes les relations concubines.
Lolita est au boulot lorsqu’Abdou l’appelle, lui demandant d’aller rapidement à la maison pour prendre ses vêtements. La jeune femme enceinte, qui ne comprend pas la situation, se dépêche au domicile et constate la présence d’un mets qu’elle n’a pas préparé. Elle se retire provisoirement chez le voisin et observe.
Les minutes plus tard, Abdou arrive, à ses bras accrochée une demoiselle avec qui il prend la direction de la chambre. Lolita en pleurs appelle sa grande sœur qui la rejoint sur les lieux aussitôt. Les deux femmes se rendent au domicile pour confronter Abdou qui sans scrupule, demande à la femme portant son enfant de déménager ses effets personnels de la maison.
Scène embarrassante pour l’autre fille qui s’indigne: « Abdou n’est-ce pas tu m’avais dit que tu vis seul et n’as pas de copine? ». L’individu en colère se jette sur Lolita, la rouant de coups de poings. Transportée aux urgences, elle meurt quelques heures plus tard. Le criminel Abdou a pris la fuite et se cacherait à l’Ouest du pays, plus précisément dans le Noun.
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