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Le premier tour des élections groupées – présidentielle et législatives – a été organisé le 27 décembre 2020.
Prévues de longue date, ces élections ont été précédés par une explosion concomitante d’attaques de nombreuses villes de l’arrière-pays par une coalition de groupes armés.
La sécurisation du processus électoral, des campagnes électorales et des scrutins ont fait l’objet de préoccupations récurrentes du MLPC et des partis politiques qui les ont traduites au Gouvernement et à la communauté internationale en leur temps. Il nous a été répondu qu’un Plan robuste et intégré de sécurisation garantira la sécurité du processus et que les groupes armés s’étaient engagés à le respecter.
A l’épreuve des faits, ce Plan intégré de sécurisation du processus électoral n’a pas fonctionné dans plusieurs régions du pays, où le scrutin a été soit interdit par les groupes armés ou les résultats détruits là où les électeurs ont fait preuve de courage extrême en allant au vote. Le scrutin n’a pas eu lieu ou a eu lieu partiellement dans les localités suivantes :
1- Dans l’Ouham, il s’agit des Sous-préfectures de :
2- Dans l’Ouham-Péndé, il s’agit des Sous-préfectures suivantes :
3- Dans la Nana-Mambéré, toutes les quatre Sous-préfectures de Bouar, Baboua, Abba et Baoro
4- Dans la Mambéré Kadéi, il s’agit des Sous-préfectures de ;
5- Dans la Lobaye
6- Dans la Ouaka
7- Dans la Basse-Kotto
8- Dans le Mbomou
9- Dans la Haute Kotto
10- Dans la Vakaga
11- Dans la Nana Gribizi
12- Dans la Kémo
12- Dans l’Ombella-Mpoko
Le nombre de nos concitoyens n’ayant pas pris part au vote dans toutes ces localités est d’environ neuf cent quinze mille huit cent soixante un(915861) répartis sur deux mille huit cent quatre-vingt-trois (2883) bureaux de vote. Cela représente environ la moitié de l’électorat. Le droit de vote étant un droit constitutionnel reconnu à centrafricain en âge de voter et jouissant de ses droits civiques, son exercice n’a pas été respecté dans son universalité sur le territoire national.
C’est pourquoi, le MLPC ayant fait le constat de ce grave manquement à une exigence constitutionnelle :