
Africa-Press – CentrAfricaine. Par le biais de leurs ministres de de l’administration territoriale, la République centrafricaine et la République du Cameroun cherchent des voies et moyens pour trouver des pistes de solutions aux problèmes récurrents des frontières qui suscitent des interrogations. Du 26 au 27 à l’hôtel Ledger Plazza à Bangui, des travaux de la 6ème session de la Commission Ad ‘hoc des frontières et de la 3ème session de la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière, ont permis de sortir des résolutions pour un règlement pacifique et fraternel de ces questions des frontières communes séparant les deux pays.
Durant les deux jours de travaux, les experts des deux parties ont enclenché des discutions sur la sécurité transfrontalière entre la République Centrafricaine et le Cameroun. L’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre centrafricain, Félix Moloua, en présence des Ministres centrafricain et camerounais de l’administration du territoire, respectivement Bruno Yapandé et Paul Atanga Ndi.
Ces deux sessions visent à promouvoir une cohabitation pacifique entre les populations vivant de part et d’autre de la frontière commune, la concertation entre les autorités frontalières pour le renforcement des relations de coopération et de bon voisinage, maintenir la sécurité à la frontière, rechercher les voies et moyens pour régler les problèmes liés à la mauvaise interprétation du tracé de la frontière, promouvoir la coopération transfrontalière et le développement des zones frontalière
La fin des travaux dont la cérémonie de clôture a été présidée par le ministre centrafricain de l’administration du territoire, Bruno Yapandé, a été sanctionnée par la signature de deux documents entre les ministres centrafricain et camerounais de l’administration territoriale.
A travers un communiqué final de ces sessions, les deux pays voisins ont pris l’engagement de: Traduire dans les faits leur volonté de démarquer et de réaffirmer leur frontière commune à travers la mise en œuvre du chronogramme d’activité actualisé ; Promouvoir la coopération transfrontalière ainsi que de la sécurité transfrontalière ; Poursuivre la sensibilisation de la population et des autorités transfrontalières sur la nécessité de vivre dans la paix et la concorde et enfin ; Encadrer formellement les relations socioéconomiques des populations frontalières.
Un comité constitué des techniciens et experts des deux parties a été mis en place pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de ces sessions. Pour agrémenter la fin de ces assises, des cadeaux symboliques ont été remis à la forte délégation camerounaise venue pour cette session des deux commissions créer pour la gestion de la question des frontières entre les deux pays.
Il faut retenir que la Commission Ad’hoc des Frontières et la Commission Mixte Permanente de Sécurité transfrontalière Centrafrique et Cameroun, sont des cadres de concertation instaurés par des instruments juridiques, signés par les deux pays.
La Commission Ad’hoc des Frontières quant à elle traite des questions ayant trait à la gestion des frontières notamment le développement des zones frontalières et la coopération transfrontalière.
Pendant ce temps, la Commission Mixte Permanente de Sécurité quant à elle, traite des questions de défense et de sécurité à savoir la migration, la criminalité transfrontalière, la transhumance, exploitation illégale des ressources naturelles et minières entre autres.
Source: Ndjoni Sango
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