Africa-Press – CentrAfricaine. À Bozoum, l’arrivée des mercenaires russes du groupe Wagner ce jeudi a semé une terreur immédiate. Les populations locales, redoutant une attaque imminente sur les sites miniers, fuient précipitamment. Cette panique générale révèle l’ampleur de la menace que représentent ces mercenaires, prêts à tout pour asseoir leur domination.
Ce jeudi 4 juillet vers 11 heures du matin, les mercenaires du groupe Wagner ont envahi la ville de Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Pendé, armés jusqu’aux dents et roulant en convoi de motos. Leur réputation les précède, et dès leur arrivée, la panique s’est installée parmi la population locale. Ces mercenaires, connus pour leur brutalité, ont pour mission déclarée de mener une opération de ratissage sur les sites miniers de Saya et Wouhou, situés sur l’axe Bozoum – Ouham-Bac, afin de neutraliser des éléments armés. Cependant, les populations civiles, artisans et ouvriers miniers, redoutent un massacre imminent.
La nouvelle de l’arrivée des mercenaires Wagner dans la ville de Bozoum centre a rapidement atteint les sites miniers. En quelques heures, les civils présents sur ces chantiers ont commencé à fuir en masse vers Bozoum. Cette débandade témoigne de la peur extrême qui règne parmi les populations locales. Les ouvriers miniers, qui cherchent simplement à subvenir à leurs besoins, se trouvent contraints de quitter précipitamment leur travail, abandonnant ainsi leurs moyens de subsistance.
La présence des mercenaires Wagner est une véritable menace pour les civils. Bien qu’ils ne soient pas encore arrivés sur les sites miniers, la panique généralisée qu’ils ont provoquée est un signe clair de la gravité de la situation. Les populations locales, ayant déjà été témoins des exactions perpétrées par ces mercenaires dans d’autres régions, redoutent le pire. Le spectre d’un massacre plane lourdement, redoublant la peur et l’incertitude.
Les attaques des mercenaires Wagner ont des répercussions humanitaires désastreuses. En forçant les populations à fuir, elles aggravent la précarité et la détresse des civils. Les conditions de vie à Bozoum, déjà difficiles, deviennent insupportables avec l’afflux massif de réfugiés. Les civils, dépossédés de leurs moyens de subsistance, sont confrontés à une crise humanitaire majeure.
Notons que l’arrivée des mercenaires Wagner à Bozoum a déclenché une panique générale sur les sites miniers, révélant l’ampleur de la menace que ces mercenaires représentent. La fuite précipitée des populations locales, l’inaction des autorités et les conséquences humanitaires catastrophiques constituent un appel urgent à l’intervention internationale. Il est impératif de mettre fin à la terreur imposée par Wagner et de protéger les civils innocents pris dans cette spirale de violence.
Source: Corbeau News
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