Routes de Bria: Un Danger Mortel pour les Conducteurs

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Routes de Bria: Un Danger Mortel pour les Conducteurs
Routes de Bria: Un Danger Mortel pour les Conducteurs

Africa-Press – CentrAfricaine. À Bria, chef-lieu de la Haute-Kotto, les accidents mortels de moto se multiplient, causés par des routes délabrées et l’absence de signalisation, semant peur et mystère.

La ville de Bria, située au centre-nord de la République centrafricaine, est devenue un véritable cimetière à ciel ouvert pour les conducteurs de motos. Les accidents mortels, impliquant conducteurs et passagers, se produisent presque quotidiennement, plongeant la population dans une crainte grandissante. L’état catastrophique des routes, combiné à l’absence totale de panneaux de signalisation, aggrave une situation déjà difficile. Les habitants, inquiets, se demandent s’il ne s’agit pas d’un phénomène mystérieux et mystique propagé par le régime, tant les drames se répètent dans des circonstances troublantes.

Trois cas spectaculaire expliquent la gravité de la situation. Tout d’abord, Kossingou Judicaël, directeur régional du Cadastre à Bria, a perdu la vie dans un accident de moto au croisement Sodiam. Les circonstances de sa mort, qualifiées de bizarres par la population, alimentent les spéculations. Ensuite, Bichara Mahamat, un collecteur de diamants domicilié au quartier Fadama, a trouvé la mort près de la barrière d’entrée de la ville, au niveau du garage Hafiz. Cet homme, qui venait d’inaugurer une mosquée face à la base des mercenaires russes à Bria, a percuté un cycliste avant de chuter lourdement, sa tête heurtant le sol, entraînant son décès sur le champ. Enfin, un taximan du nom de Djimaria, originaire de Nzacko dans le Mbomou, a péri dans un accident au quartier Mandé 3, près de la maison de M. Fata, peu après son arrivée à Bria en passant par une route menant par l’aérodrome. Ces drames, survenus à quelques jours ou semaines d’intervalle, ont choqué la communauté.

L’absence de panneaux de signalisation dans la ville et dans l’ensemble du pays est un facteur aggravant. À Bria, les routes, souvent non goudronnées, sont jonchées de nids-de-poule et d’obstacles, rendant la conduite extrêmement périlleuse, surtout pour les motos, moyen de transport privilégié par beaucoup. Cette situation est encore aggravée par le manque de sensibilisation au code de la route et l’absence de mesures de sécurité, comme le port du casque, rarement respecté. Les habitants pointent du doigt l’inaction des autorités face à cette hécatombe, certains allant jusqu’à parler de fatalité programmée.

La récurrence de ces accidents mortels, souvent dans des circonstances jugées étranges, nourrit un sentiment d’insécurité et de méfiance au sein de la population. Les routes dégradées et l’absence d’infrastructures routières adéquates continuent de faire des victimes, transformant le pays en un symbole tragique des défis de la sécurité routière en République centrafricaine. Sans interventions urgentes, comme l’amélioration des routes et l’installation de signalisation, le bilan risque de s’alourdir davantage, laissant les habitants dans une angoisse permanente face à ce fléau….

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