Africa-Press – CentrAfricaine. En République centrafricaine, l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 met en lice sept candidats validés par le Conseil constitutionnel, dont le président sortant Faustin-Archange Touadéra. Parmi eux figure Aristide Briand Reboas, candidat n°6 sous la bannière du Parti chrétien démocrate (PCD), formation politique qu’il a fondée en 2014.
Né le 10 février 1979 à Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham, Aristide Briand Reboas est juriste et diplomate. Âgé de 46 ans, il a poursuivi des études supérieures en relations internationales, sciences politiques, diplomatie et géopolitique, notamment à Paris. Il est également doctorant et auteur de plusieurs ouvrages portant sur la paix en République centrafricaine, les relations sino-africaines et le rôle des Nations unies dans la gestion des conflits.
Au début de sa carrière professionnelle, il occupe plusieurs fonctions dans les domaines de la sécurité et du renseignement, dont celle de directeur général de la Sûreté nationale sous la présidence de François Bozizé. Il rejoint par la suite l’Union africaine, où il exerce comme conseiller juridique en droits de l’homme, en charge de dossiers liés aux crises sur le continent africain.
Sur le plan politique, Aristide Briand Reboas se présente une première fois à l’élection présidentielle en 2020, obtenant 0,41 % des suffrages. Il intègre ensuite le gouvernement centrafricain en tant que ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Éducation civique, fonction qu’il occupe jusqu’en janvier 2024.
Pour l’échéance de 2025, le candidat du PCD centre son programme sur la justice comme pilier fondamental de la refondation nationale. Il met également l’accent sur la réparation des victimes, la consolidation de la paix, la cohésion sociale et le renforcement de la sécurité intérieure. Ses partisans soulignent son expérience au sein de l’État, sa carrière diplomatique et sa connaissance des enjeux sécuritaires.
Aristide Briand Reboas propose en outre un « contrat moral » articulé autour de dix engagements concrets, visant notamment à garantir un meilleur accès à l’eau potable, à l’électricité et à des infrastructures routières de qualité.
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