Africa-Press – CentrAfricaine. La Centrafrique organise des élections générales le dimanche 28 décembre 2025. Pour la présidentielle, parmi les sept candidats, figure Dr Serge Ghislain Djorie.
Candidat numéro 3, il ambitionne d’arriver 1er au soir du 28 décembre 2025. Chercheur en médecine, ancien officier des Forces armées centrafricaines et ancien ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Dr Serge Ghislain Djorie, président du Collectif d’Alternance politique pour une Nouvelle Centrafrique (CAPNCA), se présente à l’élection présidentielle avec pour ambition de conduire le pays vers une transformation structurelle, fondée sur un idéal panafricaniste et une vision de développement résolument moderne.
Selon son entourage, cette candidature ne constitue pas seulement une continuité de son combat politique entamé en 2020, mais une relance stratégique, nourrie par cinq années d’expériences, d’observations et de mobilisation nationale et internationale.
L’intéressé, lui, parle d’un « devoir envers la patrie » et d’une responsabilité « envers toutes celles et ceux qui croient encore en la possibilité d’une Centrafrique stable et souveraine ».
L’un des axes marquants de la trajectoire de Dr Serge Ghislain Djorie demeure son positionnement panafricaniste assumé. À travers ses activités au sein de la diaspora et ses prises de parole répétées, il défend une Afrique maîtresse de ses choix politiques, économiques et scientifiques.
Pour lui, le panafricanisme est avant tout un outil de développement et non pas un simple discours identitaire. Il plaide notamment pour la coopération sous-régionale dans les domaines sécuritaire et économique ; la valorisation des compétences africaines dans la recherche, la santé, les technologies ; une souveraineté renforcée face aux crises internationales ; un leadership africain fondé sur la stabilité institutionnelle plutôt que sur les rapports de force.
Cette orientation, qu’il considère comme indissociable du développement centrafricain, nourrit une partie de son discours politique et attire à lui une jeunesse panafricaniste en quête de repères.
Dr Djorie insiste régulièrement sur ce qu’il appelle « l’année zéro du changement », invitant les jeunes à rompre avec la résignation et à participer activement au développement du pays. Il rappelle que, malgré les difficultés historiques, la République centrafricaine dispose d’un potentiel humain et naturel considérable, que seule une gouvernance responsable et moderne permettra de valoriser.
Le candidat du CAPNCA présente un programme structuré autour de plusieurs urgences nationales, parmi lesquelles la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire ; le renforcement de la justice et de l’État de droit, afin de garantir une gouvernance transparente ; la relance économique, avec un accent mis sur l’agriculture, la transformation locale et l’investissement productif ; l’éducation, considérée comme la clé d’un développement durable ; le développement rural, secteur stratégique pour l’autonomie alimentaire et l’emploi ; la reconstruction des infrastructures publiques, indispensables à l’intégration nationale.
Ce projet, selon lui, se veut réaliste mais ambitieux, orienté vers « une Centrafrique du 21e siècle, digne, stable et souveraine ».
Déjà candidat en 2020, le Dr Serge Ghislain Djorie, 49 ans, pense que son passage au gouvernement, son expérience militaire et sa carrière scientifique lui confèrent une multidimensionnalité rare sur la scène politique centrafricaine.
Il défend l’idée d’un nouveau cycle politique, débarrassé des pratiques anciennes qu’il qualifie de « frein au développement » et fondé sur la compétence, la rigueur et la vision stratégique.
Son slogan, «Notre heure est venue: ensemble, faisons l’histoire » se veut un appel à la mobilisation citoyenne.
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