les chutes de Boali, une source de revenus potentiels pour l’État

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les chutes de Boali, une source de revenus potentiels pour l'État
les chutes de Boali, une source de revenus potentiels pour l'État

Africa-Press – CentrAfricaine. Les chutes de Boali font partie des sites touristiques les plus célèbres de Centrafrique. Le site abrite aussi un zoo qui accueille près d’un millier de touristes chaque semaine, selon ses guides touristiques. Alors que la Centrafrique est confrontée à une baisse de ses recettes fiscales, ces chutes pourraient constituer une source de revenus potentiels pour l’État.

Le dos tourné à la vallée, le regard fixé à 50 m de hauteur, Rosmon Zokouè observe les eaux qui tombent d’un air émerveillé. « C’est spectaculaire pour moi. Les chutes de Boali font partie des merveilles du monde. Les chutes de Boali représentent un lieu de culte et de rituels pour les habitants, mais aussi, cela représente toutes leurs richesses, parce que toutes les activités d’ici sont concentrées autour de la pisciculture, mais aussi de la pêche », décrit-il.

Avant d’entrer dans le site des chutes, il y a des conditions à remplir. Les prix sont affichés sur des pancartes à chaque carrefour. Vêtus de chemises blanches et pantalons noirs, une dizaine de guides sont là pour conduire les touristes.

Antony fait partie des guides : « Comme vous le voyez, les chutes d’eau de Boali sont incroyables avec six cascades de 50 m de hauteur. Les installations d’accueil sont très bonnes et le prix est abordable. Nous accueillons près d’un millier de visiteurs chaque semaine. Les enfants paient 1 000 francs CFA et les adultes 2 000 francs CFA. Nous avons des chambres, des nourritures aux prix abordables. Contrairement aux Centrafricains, les étrangers doivent payer 5 000 francs CFA pour visiter le site. »

Investir pour le tourisme

Le site possède également un zoo avec quelques animaux exposés à l’exemple des serpents boas, singes, oiseaux, caïmans, tortues ou encore des perroquets. Melissa Yérimo qui vient de Bangui a fait une belle découverte. « C’est vraiment une grande richesse pour notre pays, la République centrafricaine. À chaque fois qu’on arrive, on a envie de le voir, on a envie d’aller visiter, donc du coup, c’est un endroit touristique. »

Au sommet des cascades, il y a un restaurant fait en bois et des appartements. Les chutes de Boali peuvent être une source de revenus pour l’État. Mais selon l’économiste Didace Sabone, beaucoup reste à faire.

« Je crois qu’il faut faire des investissements. D’abord des investissements en termes de route, il faut des infrastructures d’accueil. Il faut qu’il y ait des chaînes de restauration, sans oublier un réseau téléphonique fiable », explique Didace Sabone, qui ajoute : « Les touristes, quand ils viennent de tous les côtés, ils aimeraient être connectés au monde. Il va falloir qu’il y ait aussi l’installation des succursales des agences bancaires. L’État et le régulateur peuvent faire pour la ville un plan et à travers ce plan susciter des investissements privés. »

Pillé en 2013 puis réhabilité en 2021, le site des chutes de Boali constitue une source de revenus potentielle pour le pays.

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