les conditions de l’évolution des musiciens centrafricains

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les conditions de l’évolution des musiciens centrafricains
les conditions de l’évolution des musiciens centrafricains

Africa-Press – CentrAfricaine. Le monde célèbre ce 21 juin 2022, la fête de la musique. Une occasion pour rendre hommage aux musiciens et l’ensemble de leurs œuvres artistiques. La République centrafricaine compte plusieurs artistes musiciens, mais ces derniers travaillent dans des conditions déplorables et certains de leurs droits d’auteur ne sont pas pris en compte. Tout doit être mis en œuvre pour remédier à ce problème.

La fête de la musique est célébrée le 21 juin de chaque année dans le monde entier. Ceci, pour rendre hommage aux artistes musiciens en valorisant leur œuvre. En République centrafricaine, cette journée est célébrée à travers l’organisation de plusieurs concerts musicaux dans les différents centres culturels et artistiques de la capitale Bangui.

Mais comment vivent les musiciens centrafricains à travers leurs œuvres ? A cette question, André Feikeram aléas ADN, artiste rappeur, raconte son quotidien : « Nous les artistes chanteurs, nous sommes en perpétuelle quête des thèmes pour pouvoir composer nos titres. A cela nous sommes de facto pris par le temps et cela représente un travail pour nous et tout travail doit mériter son salaire. Mais malheureusement, en Centrafrique, nos conditions ne sont pas réunies. Premièrement, nos concitoyens aiment les musiques qui viennent de l’étranger. Deuxièmement, nous payons des frais pour l’enregistrement au studio, mais à la suite, nos droits d’auteur ne sont pas reconnus. Et les bars dancing, les lieux de téléchargement jouent ou piratent nos chansons sans notre consentement. Pour cela, j’appelle les autorités artistiques à veiller sur cet aspect afin que nos droits puissent être pris en compte pour plus de professionnalisme », a-t-il lancé.

Cette quarantième fête de la musique en République centrafricaine est célébrée dans un contexte où, la plupart des musiciens centrafricains ne bénéficient pas des avantages de leurs œuvres et que les studios d’enregistrement ne sont pas assez équipés et ne répondent pas aux normes internationales.

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