Africa-Press – CentrAfricaine. À Bangui, la capitale centrafricaine, une vive émotion persiste suite à l’explosion meurtrière survenue le 24 juin 2025 au lycée Barthélémy Boganda, pendant les épreuves du baccalauréat. Le drame, causé par un court-circuit électrique, a fait 34 morts et plus de 100 blessés, selon un bilan provisoire.
Les forces de l’ordre ont interpellé dans la journée 26 juin plusieurs hauts responsables de l’ENERCA, dont le Directeur général, soupçonnés de négligence grave ayant entraîné la mort. Cette mesure fait suite à des alertes internes non prises en compte concernant la vétusté du réseau électrique autour des établissements scolaires, notamment au lycée Boganda.
L’enquête en cours s’oriente vers une défaillance d’un transformateur ayant provoqué une surtension. Des témoins ont signalé des câbles en feu et des étincelles avant l’explosion. La population et les familles endeuillées demandent justice et des réformes profondes dans la gestion de l’énergie publique.
Le drame touche un symbole de l’éducation en Centrafrique et soulève des questions sur la responsabilité des institutions publiques, dans un contexte de deuil national de trois jours.
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