Prince Bouanga
Africa-Press – CentrAfricaine. Si plusieurs facteurs expliquent le sous-développement de la RCA malgré de nombreuses initiatives de relèvement, l’incivisme dont font montre de nombreux Centrafricains, constitue un frein pour le développement. C’est devenu une habitude qu’ils doivent délaisser.
Le comportement peu orthodoxe et l’incivisme dans lesquels brillent de nombreux Centrafricains ont toujours et continuent de plomber les initiatives de développement qu’entreprennent les bonnes volontés dans le pays.
Les mauvaises dispositions à détruire les biens publics et à ne pas avoir un sens élevé d’intérêt commun sont autant des caractéristiques à bannir dans pensée collective de certaines fils et filles du pays si on veut prétendre au développement de la RCA.
Au lendemain de son indépendance, la RCA dont les leaders comme leurs pairs de l’Afrique de l’époque avaient mené le combat de leur époque et posé les jalons d’un développement, a pris un bon départ comme le chante un artiste populaire.
Mais les avancées enregistrées au fil des années après l’indépendance se sont estampées parce que l’incivisme et le manque de patriotisme ont marquées les habitudes du Centrafricain qui au lieu de construire a plutôt détruit son pays.
« La RCA ne se développera pas si les Centrafricains restent enclins à détruire qu’à construire. Imaginez qu’il y’a des gens qui se permettent d’aller voler des table-bancs dans les écoles où étudient leurs enfants et des matériels dans les hôpitaux. L’exemple des panneaux solaires installés aux abords des routes et qui ont été ravis témoigne que l’incivisme qui caractérise encore des Centrafricains est un frein pour le développement du pays » a fait savoir un Centrafricain qui a requis l’anonymat.
Le développement de la RCA ne se fera qu’avec la contribution de toutes ses filles et de tous ses fils, il importe donc qu’au moment où certaines bonnes volontés s’activent pour relever, ceux qui brillent encore par leur incivisme doivent changer de manière et apporter leurs contributions.
Source: Ndjoni Sango
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