« La RCA se trouve à la croisée des chemins », selon la Banque mondiale

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« La RCA se trouve à la croisée des chemins », selon la Banque mondiale
« La RCA se trouve à la croisée des chemins », selon la Banque mondiale

Africa-Press – CentrAfricaine. Dans un nouveau rapport de la Banque mondiale présenté le mercredi 11 mai 2022 à Bangui, l’institution précise que la République Centrafricaine se trouve à la croisée des chemins. Dans ce document, la banque mondiale mentionne le besoin d’accélérer des reformes indispensables pour améliorer les conditions de vies des centrafricains pendant que le pays fait face à une accumulation de crises.

Dans le document et sous l’aspect économique présenté a base d’une analyse, l’institution souligne que les reformes mises en œuvre n’ont pas produit une croissance soutenue.

Selon l’institution, les défis de gouvernance ont favorisé l’accaparement des richesse du pays dont la gestion des richesse naturelle n’ont pas permis à l’ensemble de la population centrafricaine. Et cela en raison de succession des coups d’Etats et de lutte au pouvoir par les élites du pays lors des dernières décennies.

Malgré les multiples programme de reformes entamé en 2015 pour la stabilité macroéconomique du pays, les performances sont restées au deçà des pays similaire qui ont connus des guerres civiles.

En dépit de ça le taux d’extrême pauvreté a diminué de 9,4 points de pourcentage de 1983 en 2019. Une réduction inferieur à la moyenne de 16 points de pourcentage en Afrique Subsaharienne.

Cette étude vise d’une part à soutenir les actions des décideurs politique à accroitre ses performance et réduire l’extrême pauvreté d’ici 2050, selon l’expert économique Wilfried KOUAME : « La RCA a les capacités de pouvoir accélérer ses performances économiques, réduire de moitié l’extrême pauvreté et passer au statut des pays à revenu intermédiaire d’ici 2050″, a indiqué l’expert économique.

Pour réaliser ses potentiels, la RCA doit promouvoir le commerce, améliorer la gouvernance en réduisant la corruption et en renforçant les institutions essentielles, comme a mentionné dans le rapport Han FRAETERS représentant de la banque mondiale en Centrafrique:

« Nous pensons que pour réaliser son énorme potentiel, la RCA doit s’attaquer aux sources de fragilités en créant des emplois, en gérant mieux ses ressources naturelles et en établissant un contrat social. Le pays doit donner la priorité aux reformes visant a renforcé le capital humain, les investissements du secteur privé et du et la productivité car ce sont ses reformes qui assureront une croissance à long terme », affirme Han FRAETERS en conclusion de ce rapport.

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