Espoir Olodo
Africa-Press – CentrAfricaine. Depuis 2006, l’Alliance africaine sur le cajou (ACA) tient annuellement la plus importante rencontre panafricaine sur la filière cajou. Cette année, c’est le Bénin qui accueille pour la troisième fois cet évènement.
La 18ème Conférence et Exposition annuelle de l’Alliance africaine du cajou (ACA) s’est ouverte ce mardi 17 septembre à Cotonou. La cérémonie de lancement s’est tenue en présence de Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, André Tandjiekpon, secrétaire exécutif du Conseil international consultatif du cajou (CICC), de Moussa Do Rego, président de l’Interprofession béninoise de la filière anacarde (IFA) et Babatola Faseru(photo), président de l’ACA.
Cet évènement réunira sur 3 jours, différents acteurs de la chaîne de valeur africaine du cajou autour du thème « Bâtir les capacités pour une industrie du cajou africain durable ». Alors que cette rencontre se déroule pour la 3ème fois au Bénin, Babatola Faseru rappelle que cette nouvelle édition s’inscrit dans un contexte où le pays s’est distingué depuis 5 ans par une politique engagée vers l’amélioration de l’environnement des affaires et de la transformation.
« Le Bénin a fait des efforts importants dans la transformation en mettant en œuvre une politique de transformation audacieuse qui est un exemple dans la sous-région à l’image de la Côte d’Ivoire. Tous ces efforts visent à mettre en place une industrie compétitive. Ce n’est pas juste de la rhétorique », indique M. Faseru.
« Nous sommes parfaitement en phase avec le thème de cette année. Je souhaite que durant ces trois jours, nous puissions trouver des réponses à la question de l’approvisionnement des usines en matières premières en Afrique pour dépasser le seuil des 10 % de la production transformée habituellement. Les compétences, le financement et les capacités existent. Au Bénin nous sommes prêts et nous allons continuer les efforts pour permettre que les industries existantes soient approvisionnées et limiter les exportations de noix brutes », a déclaré Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce dans son allocution d’ouverture.
Au programme de l’évènement, une dizaine de communication sous la forme de sessions d’information, d’ateliers et panels autour de différentes thématiques comme la production, la commercialisation, la transformation, l’implication des femmes, la conformité aux exigences des marchés d’exportation comme l’Union européenne (UE). Les quelque 350 participants attendus à la conférence auront également l’occasion de visiter les stands d’exposition d’entreprises de la sous-région et du reste du monde, actifs dans la filière.
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