Élections municipales, les partis membres du BRDC menacent et conditionnent leur participation

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Élections municipales, les partis membres du BRDC menacent et conditionnent leur participation
Élections municipales, les partis membres du BRDC menacent et conditionnent leur participation

Africa-Press – CentrAfricaine. Les partis politiques de l’opposition, membres du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), ont publié, lundi 27 février 2023, une note EXPLICATIVE RELATIVE AUX ÉLECTIONS LOCALES et régionales prévues pour cette fin d’année 2023, dans laquelle ils annoncent exclure « toute participation aux élections locales en préparation, si certaines conditions ne sont pas préalablement remplies, afin d’éviter la réédition de mascarades électorales systématiquement décriées après chaque élection, mais jamais structurellement corrigées ».

Dans certaines publications relayées sur les réseaux sociaux et dans des médias proches du pouvoir, les partisans du Président de la République ont annoncé que le gouvernement dispose désormais de 9 milliards de francs CFA pouvant couvrir l’organisation du référendum constitutionnel prévue pour cette année 2023. Entre-temps, l’autorité nationale des élections, de son côté, a annoncé, pour cette année, la tenue des élections municipales et régionales. Or, les partis politiques de l’opposition, réunis au sein du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), ont estimé qu’il est plus que nécessaire de corriger certains dysfonctionnements observés lors des dernières élections législatives et présidentielles au sein de l’autorité nationale des élections (ÂNE) et répondre à certaines exigences légales afin que le peuple puisse se reconnaître dans le choix de ses dirigeants.

« Au lendemain du retour au multipartisme en 1992, des élections générales furent organisées en septembre 1992 et aussitôt annulées, à cause de substantielles irrégularités. 11 s’en est suivi une concertation politique au plus haut niveau entre les candidats aux élections présidentielles et le pouvoir politique qui aboutira entre autres à la mise en place de la Commission électorale mixte indépendante. Cet organe organisera avec succès et impartialité les élections de 1993 et de 1998. À près le coup d’État du 15 mars 2003, cette structure électorale sera substantiellement modifiée, et depuis les élections de 2005 qu’elle a organisées, nous faisons face aux mêmes problèmes de fiabilité, de crédibilité et de sincérité des résultats, entraînant à chaque période postélectorale des crises politiques devenues cycliques. Des représentants du pouvoir dans ces structures à l’époque ont depuis lors décrit sur les réseaux sociaux (Facebook) comment le pouvoir a changé les résultats du second tour des élections en 2005, et « attribué » des résultats aux candidats au tour unique de 2011, les élections de 2015. et surtout celles de 2020 restent des modèles d’anthologie de la fraude électorale », affirme le BRDC dans sa note explicative.

D’après lui, durant les scrutins de 2020, aucun représentant des candidats dans les bureaux de vote aux élections présidentielles n’a reçu les feuilles de résultats comme l’exige le code électoral, sous peine de nullité des résultats. Lorsque la Cour constitutionnelle a été saisie sur ce point de droit, elle a cru devoir plutôt demander aux candidats d’apporter la preuve que leurs représentants dans les bureaux de vote n’ont pas reçu de feuille de résultat. Pourtant les feuilles d’émargement vides en attestaient, mais le hold-up était programmé et la Cour constitutionnelle devait juste donc mettre le vernis judict.

La Source: Corbeau News

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