Les groupes armés actifs en Centrafrique écartés des prochaines élections législatives

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Africa-PressCentrAfricaine. La Cour constitutionnelle de la république centrafricaine a décidé d’invalider 78 dossiers de candidature pour les élections législatives du 27 décembre prochain, dont ceux des candidats issus des groupes armés encore actifs dans le pays.

Pour la Cour Constitutionnelle, «la seule présence de membres de groupes armés toujours actifs comme candidats aux législatives est de nature à porter gravement atteinte à la sincérité du vote ». Elle a donc décidé d’«écarter les candidatures des membres des groupes armés» dans son arrêt rendu en fin de semaine écoulée.

Pour les autres dossiers invalidés, la Cour retient contre eux des griefs comme la moralité douteuse, la non-appartenance à un parti politique, les accointances avec des groupes armés ou encore des ennuis avec la justice.

Parmi eux, l’on retrouve Mathurin Dimbélé Nakoé, actuel vice-président de l’Assemblée nationale, et de bien d’autres parlementaires qui ont des affaires pendantes devant la justice.

Le ministre de la Modernisation de l’Administration publique, Armel Ningatoloum Sayo a aussi été recalé pour avoir créé un groupe armé actif dans l’ouest du pays, l’aile Révolution-Justice, également appelé RJ Sayo.

Le camp de l’actuel président Faustin-Archange Touadéra n’a pas été épargné. Hormis certains candidats, Zama Javon Papa a lui aussi été écarté de la course au Parlement, car se réclamant d’une organisation de la société civile satellite au MCU (Mouvement cœurs unis) de Touadéra.

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