Attaque de Béloko, un partisan du Président Touadera appelle à des opérations hibou contre les opposants au régime

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Attaque de Béloko, un partisan du Président Touadera appelle à des opérations hibou contre les opposants au régime
Attaque de Béloko, un partisan du Président Touadera appelle à des opérations hibou contre les opposants au régime

Africa-Press – CentrAfricaine. Pour ce jeune partisan du Président Touadera, la non-condamnation rapide de l’attaque des positions de l’armée nationale et de ses alliés de Wagner à Béloko par les leaders de l’opposition démocratique est évidemment un signe du soutien de ces derniers aux groupes armés. Et la seule chose qui reste à faire c’est de monter des opérations hibou pour commencer à les enlever un par un.
« Pour moi, tout ce qui se passe en ce moment dans le pays est la faute au Président Touadera. Il faut qu’il laisse de côté son histoire de diacre évangéliste. C’est cette affaire de diacre de l’église qui nous fait retarder le pays. Il faut que le Président Touadera nous dise la vérité. Si aujourd’hui on lui fait confiance, il ne doit pas nous foutre la honte. Il laisse nos familles en danger en ce moment. Il doit se réveiller et frapper par des opération hibou », déclare monsieur Ndjambar, un fervent partisan du Président Touadera.

D’après lui, les leaders du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC) comme le député Martin Ziguélé, Crépin Mboli-Goumba, Anicet Georges Dologuelé etc. doivent être traqués du jour au nuit.

« On doit désormais mener des opérations hibou contre ces soi-disant opposants. Franchement, on doit se dire la vérité entre nous. On ne doit pas dormir ensemble avec nos ennemis dans la même chambre. Ces terroristes du CPC qui ont incendié des citernes des carburants à Béloko, pensent-ils que c’est le carburant au Président Touadera? Ils veulent souffrir les Centrafricains pour rien. Ils oublient que ce sont leurs parents à Bossangoa et Bocaranga qui payent le prix. D’ailleurs si c’est moi, on ne doit pas fournir de carburant dans ces villes favorables à ces opposants telles que Bossangoa et Bocaranga », ajoute-t-il.

Pour lui, Touadera est à Bangui et non à Béloko.

Cette déclaration témoigne la nervosité du régime actuel qui est prêt à tout pour sauver leur pouvoir extrêmement impopulaire.

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