Bangui dit non à la participation des groupes armes au dialogue national

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Bangui dit non à la participation des groupes armes au dialogue national
Bangui dit non à la participation des groupes armes au dialogue national

Africa-PressCentrAfricaine. Les groupes armés ne participeront pas au dialogue national, du moins pas sans avoir déposé les armes, déclarer le cessez-le feu définitivement et cesser la pose des mines anti-personnelles.

C’est ce qu’il en ressort, suite à la déclaration finale des discussions à Rome, sur la crise centrafricaine entre les représentants des partis politiques, de la société civile et des confessions religieuses.

Il était question au cours des assises d’échanger sur l’organisation du dialogue républicain promis par le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, actuellement en cours de préparation et surtout sur la délicate question de la participation ou non des groupes armés.

 Après d’intenses débats, aucun engagement n’a été signé, juste une simple déclaration endossée par la communauté Sant’Egidio au nom des participants. La communauté dit être en faveur d’un dialogue « inclusif » et « sans ingérence ».

Malgré leur nombre, les opposants n’ont pas réussi à faire changer d’avis le pouvoir de Bangui, selon qui les groupes armés doivent être exclus du dialogue républicain tant qu’ils n’ont pas déposé les armes, de même que l’ancien président François Bozizé qui a pris la tête de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Plusieurs groupes armés ont fait connaître leur volonté de participer au dialogue. « Cela se fera peut-être… dans un autre cadre », explique un participant.

Deux semaines plus tôt, les pays membres la région des Grands Lacs (CIRGL) dont le Tchad, le Cameroun, le Rwanda s’étaient réunis à Luanda la capitale angolaise. A cette occasion une feuille de route pour une sortie de crise en Centrafrique a été adoptée.

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