Africa-Press – CentrAfricaine. Ces présumés ex-rebelles de l’UPC, arrêtés en en mai 2020 alors que l’UPC menait une attaque contre la ville, avait été transférés à Bangui, puis placés en mandat de dépôt à la prison centrale de Ngaragba. Leur retour à Obo organisé par la Minusca crée de la peur et de l’inquiétude.
Mais ce mercredi matin, une réunion avait été organisée par la Minusca avec les notables locaux, mais la rencontre est terminée en queue de poisson. Or, lors de son point de presse hebdomadaire ce mercredi 2 février à Bangui, le Directeur de la section communication de la Minusca, Monsieur Charles Bambara a déclaré que « Les personnes qui ont été libérées à Obo ont été libérées par la Cour pénale spéciale (CPS). Les services spécialisés de la #MINUSCA n’ont pas été approchés. Nous ne sommes pas impliqués dans ce processus.
Cependant, à Obo, l’un des notables locaux accuse pour lui directement la Minusca d’avoir orchestré toutes ces manigances.
« Actuellement, il y’a eu mésentente entre les notables et la Minusca. On n’arrive pas à comprendre comment ils ont fait pour ramener nos bourreaux dans la ville. Les responsables de la Minusca n’ont pas pris le soin de nous consulter avant. Ils ont agi de leur propre gré. Ce comportement est inadmissible. Ce sont des rebelles. Ils étaient au nombre de trois à être arrêtés. L’un d’entre eux est de nationalité rwandaise. C’est un simple chauffeur, et il ne fait pas partie du clan, mais les deux autres, Ali et Issa sont des rebelles. Ils ont été arrêtés avec des armes. Maintenant on comprend la stratégie de la Minusca. Ils veulent nous maintenir dans la crise afin que leur mandat soit prolongé. Ce sont eux qui alimentent la crise. Notre souhait, et bien on ne veut plus de ces rebelles ici », a déclaré Monsieur Barthelemy Bony, l’un des notables locaux ayant participé à la réunion d’apaisement organisée parla Minusca ce mercredi.
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