Africa-Press – CentrAfricaine. Certains arrondissements de Bangui font l’objet d’un contrôle sécuritaire de routine le jour comme la nuit. Des Forces de Sécurités Intérieures (FSI) appuyées par les Bataillons d’Intervention Rapide (BIR) déployés dans les grands axes pour contrôler non seulement les passants, mais les automobilistes ainsi que les conducteurs des engins à deux roues.
L’on constate un dispositif sécuritaire renforcé dans la ville de Bangui. Un contrôle des pièces d’identités pour les personnes physiques, tandis qu’un contrôle des pièces afférentes pour les engins sont entre-autres les faits relatés par certains Centrafricains pendant leur passage.
A écouter un passant qui a eu à passer au contrôle, les contrôles de pièces d’identités permettent aux autorités militaires d’identifier ceux qui sont en règles et ceux qui ne le sont pas.
« C’est une bonne chose si nos forces demandent les cartes nationales d’identités aux passants. Ces contrôles se multiplient beaucoup plus la nuit et souvent on voit la Police ou la gendarmerie embarquée dans les sans-papiers dans leurs véhicules. Il y’a certaines personnes qui ne se gênent même pas de leur situation de sans-papiers, mais avec ces contrôles, ils vont maintenant penser à cela afin d’être en règle avec les autorités compétentes », a fait savoir un citoyen lambda qui requiert l’anonymat.
La carte nationale d’identité est une pièce indispensable pour un individu dans son mouvement. Elle permet aux autorités militaires de distinguer les nationaux des étrangers, et des citoyens respectables des lois et des hors-la-loi, mais aussi d’être identifié en cas d’accident ou d’un litige.
Source: Ndjoni Sango
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