en liberté provisoire, Me Crépin Mboli-Goumba est interdit de tout mouvement hors de Bangui

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en liberté provisoire, Me Crépin Mboli-Goumba est interdit de tout mouvement hors de Bangui
en liberté provisoire, Me Crépin Mboli-Goumba est interdit de tout mouvement hors de Bangui

Africa-Press – CentrAfricaine. Le président du Parti africain pour transformation radicale et l’intégration des Etats (PATRIE) et coordonnateur du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), Me Crépin Mboli-Goumba, a été mis en liberté provisoire pour huit jours. Il lui est strictement interdit de tout déplacement en dehors de la capitale centrafricaine jusqu’à son procès devant le tribunal de grande instance de Bangui la semaine prochaine.
Me Crépin Mboli-Goumba a été arrêté dimanche dernier par les forces de l’ordre à l’aéroport de Bangui au moment où s’apprêtait à quitter le pays. Conduit à l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) avant de passer à sa première comparution devant les juges.

L’avocat centrafricain et leader d’opposition radicale est poursuivi pour diffamation et outrage à magistrats au cours d’une conférence de presse qu’il a animée. C’est qui a emmené donc quatre magistrats dont Alain Gbaziale, Jean-Louis Gallo, Gérard Valery Gonda et Parfait Biaketé, à déposer une plainte collective contre lui.

Après deux heures de débats contradictoires durant l’audience qui a eu lieu le 6 mars dernier, il a été par la suite mis en liberté provisoire par le doyen des juges Mathieu Nana Bibi qui le déclare « en liberté provisoire avec interdiction de sortir du périmètre de Bangui ».

Même si cette mise en liberté est une victoire et réjouissance pour son Conseil comme l’a fait savoir Me Nicolas Tiangaye, au sortir de l’audience, « C’est que je peux retenir de ce procès, c’est le fait que Me Crépin Mboli-Goumba soit mis en liberté provisoire, ce qui constitue un motif de satisfaction pour la défense. C’est à l’honneur du président du tribunal et à l’honneur de la justice centrafricaine à qui je rends un hommage parce qu’il s’agit là de la force du droit sur le droit de la force. », le prévenu va attendre son procès qui va répondre le 13 mars courant avant qu’il puisse effectuer ou non des déplacements hors de la capitale voire hors des frontières du pays.

Source: Ndjoni Sango

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