Africa-Press – CentrAfricaine. Plusieurs candidats se disputent la succession de Simplice Mathieu Sarandji pour la prochaine législature. L’un d’eux est titulaire d’un faux diplôme, Et la RCA risque, si ce mafieux sera désigné, , d’avoir pour la première fois un Président de l’assemblée nationale titulaire d’un faux diplôme.
La succession de Simplice Mathieu Sarandji à la présidence de l’Assemblée nationale pour la prochaine législature prend une tournure explosive. Plusieurs prétendants se positionnent, mais l’un d’eux traîne une casserole embarrassante: des faux diplômes à la poche. Une première dans l’histoire politique centrafricaine qui pourrait voir un fraudeur académique accéder au perchoir.
Évariste Ngamana, actuel premier vice-président de l’Assemblée et député de Carnot (cette ville située à 431 kilomètres de Bangui), se présente comme le successeur naturel. Sa position lui donne un avantage certain dans cette course. Contrairement à ses concurrents, sa réélection dans sa circonscription ne pose aucun problème, surtout avec des fraudes massives qui se préparent.
Bertrand Arthur Piri, ministre de l’Énergie, est aussi dans la course pour succéder à Simplice Mathieu Sarandji, mais ce dernier, de son côté, mène un double combat plus périlleux. Cet ancien fonctionnaire du ministère des Finances vise simultanément la députation à Bégoua(et la présidence de l’Assemblée. Mais son chemin se hérisse d’obstacles. Face à lui dans la bataille des législatives, le directeur général adjoint des Douanes centrafricaines, mobilise ses propres ressources financières considérables pour faire chuter Piri.
La bataille de Bégoua s’annonce titanesque. Bertrand Arthur Piri décide de solliciter l’appui de Touadéra, qui lui a promis son soutien tout en précisant qu’il devra “faire ses preuves personnellement”. Sur le terrain, les deux candidats déploient des moyens colossaux, transformant cette circonscription en champ de bataille électoral difficile.
Pierre Somsé, ministre de la Santé et candidat à Berberati 1, cultive la discrétion mais jouit d’une popularité indéniable pour succéder à Simplice Mathieu Sarandji. Sa candidature silencieuse pourrait bouleverser les pronostics. S’il décroche son siège de député, il compte bien briguer la présidence de l’Assemblée.
Le ministre de la Communication, l’ex-détenu Maxime Balalou rejoint également cette course effrénée, multipliant les prétendants au perchoir.
Cette huitième législature s’annonce particulièrement longue: sept ans au lieu de cinq, conformément à la nouvelle Constitution. Si Touadéra termine ce mandat, il totalisera dix-sept années au pouvoir, un record dans l’histoire centrafricaine.
La bataille pour succéder à Sarandji dépasse les simples ambitions personnelles. Elle dessine les contours du futur paysage politique et pourrait installer un président d’Assemblée aux qualifications douteuses, une première pour les institutions du pays.
Source: Corbeau News Centrafrique
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