Africa-Press – CentrAfricaine. À la veille des célébrations du 65e anniversaire de l’indépendance de la République centrafricaine, le Ministre Conseiller Spécial du Chef de l’État, Fidèle Gouandjika, a vivement réagi aux nouvelles sollicitations du **Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), qui réclame la tenue d’un nouveau dialogue politique.
Lors d’un entretien exclusif accordé à Radio Lengo Songo, il a qualifié les leaders du BRDC d’« inaptes », pointant un passé politique jugé sombre.
Ciblant notamment Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye, Crépin Mboli-Goumba et Mahamat Kamoun, tous anciens Premiers ministres ou ministres d’État, il a estimé que ces figures de l’opposition ont « plongé le Centrafrique dans l’instabilité » et « agi pour défendre des intérêts étrangers ».
Selon lui, le Président Faustin Archange Touadéra, qu’il décrit comme « père du dialogue », n’a jamais refusé la concertation nationale.
Mais il soupçonne le BRDC de vouloir utiliser un éventuel dialogue pour remettre en cause la nouvelle Constitution adoptée le 30 août 2023, texte qui, affirme-t-il, consacre la souveraineté pleine et entière du pays en rompant avec « les dispositions héritées de la volonté coloniale ».
Fidèle Gouandjika a également rappelé que cette loi fondamentale a été librement votée par le peuple et promulguée par le Chef de l’État, avant de dénoncer les manœuvres de l’opposition qu’il accuse de chercher à déstabiliser la nation.
« Le Président attend toujours que ceux qui réclament ce dialogue présentent clairement les points à inscrire à l’ordre du jour », a-t-il conclu.
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