Intégration du FPRC-F dans le processus DDRR en Centrafrique

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Intégration du FPRC-F dans le processus DDRR en Centrafrique
Intégration du FPRC-F dans le processus DDRR en Centrafrique

Africa-Press – CentrAfricaine. La dynamique de paix en République centrafricaine franchit une nouvelle étape. Le groupe FPRC-F, créé début août par un groupe de rebelles conduits par le général Ahmat Chaltout après leur départ du FPRC, a officiellement annoncé son adhésion au programme de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR).

Dans une déclaration publique, ses responsables ont réaffirmé leur volonté de soutenir l’appel des autorités nationales à la paix et de contribuer à la stabilisation du pays.

Début septembre, une rencontre réunissant instructeurs russes, représentants des groupes armés, autorités locales et forces de sécurité a permis de confirmer cette adhésion. Les discussions se sont tenues sous la supervision des partenaires internationaux et ont abouti à l’engagement du FPRC-F à participer activement au processus DDRR.

Les conseillers russes, fortement impliqués dans ce dialogue, ont assuré la coordination entre les différentes parties, tout en accompagnant les forces nationales de sécurité. Leur action ne s’est pas limitée à la médiation: ils ont également œuvré au renforcement du contrôle territorial, à la prévention des provocations et à la création des conditions favorables à la réinsertion pacifique des ex-combattants.

Parallèlement, la partie russe poursuit ses efforts auprès d’autres groupes et structures locales dans les zones les plus fragiles, où les risques de déstabilisation restent élevés. L’accent est mis sur l’échange d’informations et la mise en place de mesures de sécurité adaptées.

Dans un climat politique encore marqué par les tentatives de certaines forces radicales de perturber les élections et d’affaiblir les institutions, l’élargissement du cercle des groupes engagés dans le DDRR apparaît comme une avancée majeure.

La création du FPRC-F et sa décision de rejoindre le processus de paix constituent un signal fort de confiance. Elles traduisent une volonté partagée de tourner la page des affrontements pour s’orienter vers la réconciliation et la reconstruction.

Source: Ndjoni Sango

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