le député Auguste Boukanga demande l’audit du Trésor public entre 2016 et 2021

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le député Auguste Boukanga demande l’audit du Trésor public entre 2016 et 2021
le député Auguste Boukanga demande l’audit du Trésor public entre 2016 et 2021

Africa-Press – CentrAfricaine. Le député de Yaloké Auguste Boukanga appelle à la transparence au ministère des Finances et du Budget. L’élu de la Nation demande au président de l’Assemblée nationale de mettre en place une commission d’audit parlementaire afin d’éclairer l’opinion sur la gestion du trésor public entre 2016 et 2021.

Si Auguste Boukanga, député et ancien inspecteur général des finances, demande à Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée nationale la mise en place d’une commission parlementaire aux fins d’auditer le Trésor public pendant la période allant de 2016 à 2021, l’élu de la Nation veut faire allusion aux cinq années que l’actuel Premier ministre, Henri Marie Dondra a passé à la tête de ce portefeuille.

Pour lui, c’est une question de bonne gouvernance. “Notre pays doit être dirigé dans de bonnes conditions. Faut qu’il ait de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

J’ai entendu dire que notre pays est devenu un pays mendiant. Ce sont des choses que j’ai toujours décriées” souligne Auguste Boukanga. A cet effet, l’élu de la Nation souhaite que lumière soit faite sur la gestion des fonds publics.

Car selon lui, la gestion actuelle de ces recettes budgétaires pose problèmes. “Je me demande comment les recettes budgétaires sont utilisées. Les dépenses de souveraineté ne s’exécutent plus.

Ce sont même les ONG qui ramassent les ordures dans la ville. J’ai eu à servir quatre présidents. De Dacko à Kolingba, en passant par Bokassa. Ces présidents n’ont jamais eu recours à l’aide budgétaire française” conclut le parlementaire.

Cette commission parlementaire, selon Auguste Boukanga, sera composée des députés de la Commission Finances et Plan, des membres de la Cour des comptes, des inspecteurs d’Etat, des inspecteurs des Finances et des personnalités indépendantes.

Pour l’instant, le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas encore répondu à cette demande. Cependant de l’avis de certains observateurs sociaux, cette initiative permettra de jauger le niveau de la bonne gouvernance en République centrafricaine.

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