Le despotisme d’OMBOPIAKO Rodrigue, un chef de quartier qui joue au procureur dans le 10e arrondissement

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Le despotisme d’OMBOPIAKO Rodrigue, un chef de quartier qui joue au procureur dans le 10e arrondissement
Le despotisme d’OMBOPIAKO Rodrigue, un chef de quartier qui joue au procureur dans le 10e arrondissement

Africa-Press – CentrAfricaine. Le despotisme d’OMBOPIAKO Rodrigue , un chef de quartier qui joue au procureur dans le 10e arrondissement.
Le quartier Cité Espoir, également connu sous le nom de Gborota, dans le 10ème arrondissement de Bangui, subit les agissements abusifs de son chef, OMBOPIAKO Rodrigue, qui s’arroge des pouvoirs exorbitants en toute illégalité. Cette situation prouve une fois de plus une dérive préoccupante de l’autorité locale dans la capitale centrafricaine.

Selon les témoignages recueillis dans ce quartier, le sulfureux chef OMBOPIAKO-Rodrigue affirme avoir été nommé directement par le président Touadéra, se plaçant ainsi au-dessus des lois. Cette allégation, qui n’a pu être vérifiée, lui sert de prétexte pour outrepasser largement ses prérogatives de chef de quartier.

Parmi ses abus de pouvoir les plus flagrants de ce chef tombé du ciel:

Il émet des mandats d’arrêt, s’arrogeant les pouvoirs du procureur;
– Il ordonne l’arrêt de travaux de construction sans aucune base légale;
– Il se substitue à la justice pour régler les différends entre habitants.

Ces agissements sont en totale contradiction avec le rôle d’un chef de quartier, censé être un relais entre la population et l’administration.

Le cas d’OMBOPIAKO-Rodrigue, aussi extrême soit-il, révèle une déliquescence plus large de l’autorité de l’État en République centrafricaine. Dans un contexte d’impunité généralisée, de nombreux responsables centrafricains s’arrogent des pouvoirs excessifs au détriment de la population.

Cette situation est aggravée par l’influence croissante du groupe Wagner, accusé de multiples exactions. Pendant ce temps, le gouvernement semble davantage préoccupé par le pillage des ressources que par la restauration de l’État de droit.

Les habitants de Cité Espoir se retrouvent impuissants face aux agissements de leur chef de quartier. L’absence de recours effectifs et la crainte de représailles les empêchent de dénoncer cette situation.

Ce cas démontre la nécessité urgente de rétablir l’autorité de l’État et de mettre en place des mécanismes de contrôle efficaces des responsables locaux. Sans cela, le pays risque de s’enfoncer davantage dans l’anarchie et l’arbitraire.

 

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