Africa-Press – CentrAfricaine. Le gouvernement centrafricain monte au créneau contre la vague de rumeurs circulant sur les réseaux sociaux au sujet d’Armel Mingatouloum Sayo, présenté comme un présumé criminel.
Des allégations de torture et d’assassinat ont envahi la toile, malgré la présentation officielle de l’intéressé devant le doyen des juges d’instruction, le 30 juillet dernier, pour sa première comparution.
Pour les autorités, ces rumeurs visent un objectif clair : saboter les efforts de reconstruction engagés par le président Faustin Archange Touadéra.
« Ce sont des ennemis de la paix qui veulent mettre des bâtons dans les roues pour des intérêts égoïstes », dénonce le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le ministre a fustigé la persistance de certaines accusations.
«Malgré la présentation de M. Sayo devant le juge d’instruction, malgré le fait que je l’ai moi-même reçu, certains continuent d’affirmer qu’il s’agit d’images de 2022. Ce sont des manipulations et cela démontre le manque de sérieux de leurs auteurs», a-t-il martelé.
Selon Maxime Balalou, ces campagnes de désinformation s’inscrivent dans une stratégie visant à ternir l’image de la République centrafricaine. Mais, affirme-t-il, leurs instigateurs se sont piégés eux-mêmes.
« La RCA n’est pas une proie facile », a-t-il conclu, réaffirmant la vigilance du gouvernement face à toute tentative de déstabilisation.
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