“Le groupe Wagner, la milice dont le Kremlin ne dit jamais le nom”

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"Le groupe Wagner, la milice dont le Kremlin ne dit jamais le nom"

Africa-PressCentrAfricaine. À la Une de la presse, ce mercredi 20 octobre, l’annonce, par la Corée du Nord, d’un nouveau lancement de missile balistique. Des révélations sur un test orbital réalisé par la Chine. L’influence grandissante de la milice russe Wagner. Un Noël menacé par les pénuries. Et des parents chinois bientôt sanctionnés pour le mauvais comportement de leurs enfants.

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D’après le journal officiel Rodong Sinmun, ce tir de missile aurait été effectué depuis un sous-marin, ce qui signifie, si l’information est avérée, que Pyongyang pourrait désormais déployer son arsenal bien au-delà de la péninsule coréenne. De l’autre côté de la frontière, le journal sud-coréen The Korea Times observe évidemment ces essais avec inquiétude et note qu’ils interviennent au moment-même où les États-Unis semblaient prêts à reprendre les pourparlers sur la dénucléarisation de la Corée du nord et à relancer les discussions avec le régime, pour mettre fin à la guerre entre les deux Corées.

Inquiétudes également, après les révélations sur un essai réalisé l’été dernier par la Chine, soupçonnée d’avoir testé un missile hypersonique à capacité nucléaire. Le quotidien britannique The Financial Times, a affirmé, samedi dernier, que cet engin avait fait le tour de la planète, avant de revenir dans l’atmosphère, et de frapper la terre à une trentaine de km de sa cible – des révélations démenties par Pékin, selon Le Monde, qui rapporte que la Chine a évoqué un simple “test de routine” d’un véhicule spatial réutilisable, et non d’un missile hypersonique à capacité nucléaire. Un essai destiné, selon elle, à “améliorer ses capacités de dissuasion nucléaire” face aux Etats-Unis, où The New York Times minimise également ces révélations, en affirmant que “si la Chine a testé une nouvelle arme orbitale, ce n’est pas vraiment une surprise” et que des technologies similaires ont déjà été développées par les Russes et les Américains, il y a plus de 50 ans.

Les États-Unis ont eux-mêmes annoncé, le mois dernier, la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie, dans le cadre de leur nouveau partenariat stratégique “Aukus”. Dénoncé par la France et la Chine, l’achat par Canberra de ces sous-marins américains, est aussi mis en cause par le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique. D’après The Guardian, Rafael Grossi a exprimé ses inquiétudes, sur le fait que cet accord pourrait fragiliser le traité de 1968 sur la non-prolifération nucléaire et créer un précédent dangereux, à un moment où plusieurs pays, dont la Corée du sud, le Brésil et l’Iran, envisagent eux aussi de construire des sous-marins à propulsion nucléaire.

Dans un registre plus conventionnel, quoique, le groupe paramilitaire russe Wagner, poursuit son extension. “Les mercenaires de Poutine” font la Une du journal français La Croix, qui raconte comment cette milice, dont le Kremlin ne prononce jamais le nom, a étendu son influence à travers la planète, depuis ses opérations dans l’est de l’Ukraine, en 2014, en passant par la Libye, la Syrie, la Centrafrique, et aujourd’hui par le Mali, où le groupe aurait négocié un soutien militaire contre l’exploitation de plusieurs mines et le versement de 9 millions d’euros par mois.

En France, une étude d’historiens révèle aujourd’hui comment les groupes pétroliers Total et Elf ont sciemment semé le doute sur la réalité du changement climatique. Relayée par Le Monde, cette enquête démontre que ces deux fleurons de l’industrie française, qui ont fusionné en 1999, auraient non seulement été conscients des risques de leurs activités pour l’environnement depuis le début des années 70, mais auraient aussi sciemment savonné la planche aux travaux scientifiques sur le réchauffement climatique, pour freiner les actions destinées à le limiter. Cette étude évoque même une participation active à un “effort de fabrique stratégique du doute”, sous la houlette du géant américain Exxon et de la mal nommée Association internationale de l’industrie du pétrole pour la protection de l’environnement.

On ne se quitte pas là-dessus, mais je n’ai malheureusement rien dans ma besace pour vous mettre du baume au cœur. Noir c’est noir, et ne comptez pas non plus sur l’arrivée de Noël pour vous consoler, parce qu’il n’y aura peut-être même pas de cadeaux sous le sapin cette année à cause des pénuries – d’où l’enfant en pleurs à la Une de Libération, ce matin. Pas de Père Noël, et attention au Père fouettard. Slate rapporte qu’une nouvelle loi est en cours de rédaction en Chine, pour punir les parents du mauvais comportement de leurs enfants. Les parents sanctionnés devront suivre des programmes d’orientation en matière d’éducation.

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