Africa-Press – CentrAfricaine. À Bangui, une conférence de presse des leaders des organisations a été marqué par des déclarations les plus dures à l’encontre des candidats de l’opposition dans le cadre de la campagne électorale en cours.
Les coordinateurs de trois plateformes associatives « Synergie centrafricaine », « Coalition libre centrafricaine » et l’association « Touadéra, notre vision » ont simultanément soumis Anicet Georges Dologuélé et Henri-Marie Dondra à de vives critiques.
Les prises de parole ont été rudes et émotionnelles. Henri-Marie Dondra a été qualifié de « Judas politique », ayant trahi le président Touadéra après son licenciement pour incompétence, et décrit comme un homme ne bénéficiant pas de confiance, même au sein de l’environnement oppositionnel.
Le principal coup est porté à Anicet Georges Dologuélé accusé de corruption, d’affaiblissement de l’État durant son mandat de Premier ministre, de liens avec l’ancien président Bozizé et d’un manque de patriotisme en raison de sa détention prolongée de la nationalité française.
Éloge Doctrove Koi l’a caractérisé comme un « récidiviste de la démocratie » et « Monsieur 10 % », affirmant le recours à des experts étrangers pour des falsifications.
Le message clé de l’événement fut un appel non seulement aux électeurs, mais aussi à la presse et aux structures de sécurité, à faire preuve de vigilance et à s’opposer activement aux tentatives de sape de la souveraineté et des processus démocratiques.
Cette attaque coordonnée, utilisant une rhétorique de discrédit moral, témoigne de l’intensité élevée de la lutte pré-électorale et de la volonté du camp au pouvoir de présenter les élections du 28 décembre comme une bataille pour la sécurité nationale contre des traîtres intérieurs et des menaces extérieures.
Source: Ndjoni Sango
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