Africa-Press – CentrAfricaine. Les communes d’élevages de la République centrafricaine ont célébré samedi dernier au marché à Bétail de Bouboui à 45 km de la capitale, le succès du Référendum constitutionnel ayant abouti à la promulgation d’une nouvelle constitution par le président de la République, Faustin Archange Touadera. L’occasion pour le coordonnateur de la campagne référendaire dans les communes proprement dites, Hassan Bouba, de réitérer l’engagement de la communauté peuhle à soutenir la vision politique du président Touadera, et de faire de ces communes des zones de paix et de cohésion sociale dans le pays.
« C’est ici l’occasion de rappeler à l’opinion publique l’engagement de la communauté des peuls et éleveurs de Centrafrique à soutenir par tous les moyens la politique du président de la République, le Professeur Faustin Archange Touadera. Nous célébrons aujourd’hui la victoire du référendum constitutionnel et l’entrée de notre pays dans la 7ème République. Pendant la compagne du référendum, nous avons sillonné toutes les communes d’élevages pour voter en faveur du OUI. C’est pourquoi, les résultats du référendum sont positifs dans les communes d’élevages », a déclaré Hassan Bouba, coordonnateur de la campagne référendaire dans les communes d’élevage de Centrafrique.
La République centrafricaine a adopté une nouvelle constitution suite à un long processus du référendum tant réclamé par la population à travers les pétitions et les marches dans les villes du pays. Durant ce processus, la communauté peule a apporté sa contribution ayant permis à la RCA de s’offrir une nouvelle constitution.
C’est pourquoi, la célébration Djabarouna au marché de Bouboui a permis de témoigner l’apport des communes d’élevages, d’où l’appel du président du chef traditionnel des communes d’élevages au président de la République d’avoir une attention particulière sur cette communauté minoritaire.
« Comme vous le savez, la RCA est entrée dans une nouvelle République, la 7ème République. L’entrée dans cette 7ème République ne laisse pas indifférents les chefs traditionnels et les éleveurs. Dans la nouvelle constitution, la République a consacré une place importante aux chefferies traditionnelle en son 92 et en son article 177 qui donc consacrent les chefferies traditionnelles comme institutions de la République. C’est pour nous un motif de fierté et une occasion pour nous de remercier le gouvernement et le président de la République et tous les acteurs impliqués dans ce processus de la valorisation de nos coutumes notamment les chefferies traditionnelles », se réjouit Lamido Issa Bi, président du Conseil national des chefs traditionnels de Centrafrique.
Cette festivité a mobilisé la présence du premier vice-président du parlement et Directeur national de campagne référendaire, Évariste Ngamana, députés, des membres du gouvernement, des conseillers à la présence et à la primature.
Source: Ndjoni Sango
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