Ouverture Du Procès De Martin Joseph Figueira

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Ouverture Du Procès De Martin Joseph Figueira
Ouverture Du Procès De Martin Joseph Figueira

Africa-Press – CentrAfricaine. Le procès du chercheur belgo-portugais Martin Joseph Figueira s’est ouvert ce mardi 28 octobre 2025 à la Cour de Cassation de Bangui, dans le cadre de la session criminelle de la Cour d’appel de Bangui. L’audience inaugurale a été marquée par la lecture de l’ordonnance de renvoi et le début de l’interrogatoire de l’accusé, très attendu par l’opinion publique centrafricaine.

Le président du jury, Thierry Joachim Pisseré, a rappelé que l’accusé Figueira a été renvoyé devant la Cour criminelle de Bangui en vertu de l’ordonnance de renvoi n°0057 du 5 août 2025.

Il est poursuivi pour complot, espionnage, complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs, incitation à la haine et à la révolte contre les institutions de la République, des faits prévus et réprimés par plusieurs articles du Code pénal centrafricain.

Dès l’ouverture de l’audience, Maître Nicolas Tiangaye, avocat de la défense, a introduit deux exceptions de procédure. La première visait à déclarer irrecevable la constitution de la partie civile de l’État centrafricain, tandis que la seconde contestait la validité de certaines pièces versées tardivement au dossier.

Après délibération, la Cour a rejeté la seconde exception et ordonné l’ouverture des débats, estimant que les conditions d’une bonne administration de la justice étaient réunies.

Lors de sa prise de parole, Martin Joseph Figueira a nié l’ensemble des accusations portées contre lui, précisant que ses activités de recherche au sein de l’ONG FHI 360 s’étaient toujours déroulées dans un cadre transparent.

Il a toutefois reconnu avoir été en contact avec certains groupes armés, expliquant que cela relevait de son travail de terrain.

Ce procès, qui devrait s’étendre sur quatre jours, se déroule dans la salle de la Cour de Cassation après 17 mois de détention préventive de l’accusé au Camp de Roux.

Il suscite un vif intérêt dans l’opinion nationale, tant en raison des chefs d’accusation que du profil de l’accusé, présenté comme un chercheur opérant dans un contexte sécuritaire sensible.

Source: Ndjoni Sango

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