Africa-Press – CentrAfricaine. Le ministre Piri, le grand mafieux du gouvernement centrafricain, s’est donné en spectacle sur la piste de danse, se roulant au sol comme un enfant de 2 ans au rythme de Ndombolo centrafricain. Non content de cette exhibition indigne, le Premier ministre Moloua l’a rejoint dans cette débauche festive. Alcool à profusion, danses lascives… Un comportement indécent de la part de hauts responsables de l’État, pendant que Wagner tue.
Pendant ce temps où la fête bat son plein, la situation du pays ne cesse de se dégrader. Les mercenaires de Wagner sèment la terreur dans les provinces, empoisonnant massivement la population avec leur alcool frelaté “Wanawa”. Les groupes armés multiplient les exactions contre les civils et les FACA. Le système de santé s’effondre, privant les centrafricains de soins. L’éducation est sacrifiée, avec le recrutement massif de maîtres-parents sous-payés.
Pendant que Wagner tue, l’isolement des villes de province s’accentue du fait d’infrastructures délabrées. Routes impraticables, ponts effondrés… Le délabrement est général. Les soldats centrafricains déployés en province souffrent de conditions de vie déplorables, pendant que que Wagner tue,.
Ce décalage entre la fête à Bangui et la descente aux enfers du reste du pays montre l’inconscience totale des soi-disant autorités centrafricaines. La République centrafricaine est dirigée par des irresponsables déconnectés des réalités. Leur comportement pousse les centrafricains à se demander. Le pays mérite mieux que ces pitres incapables de prendre la mesure de la gravité de la situation.
Source: Corbeau News Centrafrique
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