Africa-Press – CentrAfricaine. La situation sécuritaire délétère dans le pays était au cœur le 14 février 2022, d’un échange de vue du gouvernement avec une délégation de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Cette réunion de travail sur la question sécuritaire a été présidée par le Premier ministre Félix Moloua, dans la salle de conférence de la primature.
Une importante réunion sur la question sécuritaire encore volatile en République centrafricaine a eu lieu à Bangui, avec une délégation de haut-niveau de la conférence internationale sur la région des grands lacs. Cette organisation africaine tente, à travers cette rencontre, dégager un consensus avec les autorités permettant de trouver la solution à la crise sécuritaire, qui perdure encore à l’intérieur du pays.
Cette délégation est composée d’une dizaine d’officiers de la CIRGL, qui est venue rendre visite de courtoisie au Premier ministre et lui exprimer leurs civilités. Mais aussi, s’enquérir de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire dans l’ensemble.
Cet échange est une occasion pour le Chef du gouvernement, de faire le point sur la situation nationale et de marquer, selon lui, la disponibilité de la Centrafrique de travailler en étroite collaboration avec la CIRGL, pour l’atteinte totale et le maintien d’une paix durable sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Or, depuis le déclenchement du conflit entre le gouvernement et la coalition des patriotes pour le changement (CPC), coordonnée par l’ex-président centrafricain François Bozizé, la CIRGL tente de mener une médiation entre les deux belligérants, afin de trouver une solution pacifique à travers le dialogue.
Cette résolution menée par cette organisation des pays des grands lacs, a permis la mise en place d’une feuille de route, dont certaines recommandations exigent un cessez-le-feu unilatéral sur l’ensemble du territoire national.
Décrété par le président centrafricain Faustin Archange Touadera, le cessez-le-feu n’est qu’un non évènement pour les combattants rebelles de la CPC, qui continuent de lancer des attaques armées contre les forces loyalistes et les populations civiles dans certaines régions de la République centrafricaine.
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