panique sur l’axe Bossembélé – Bossangoa, de violents combats signalés entre les rebelles et les FACA

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RCA : panique sur l’axe Bossembélé – Bossangoa, de violents combats signalés entre les rebelles et les FACA
RCA : panique sur l’axe Bossembélé – Bossangoa, de violents combats signalés entre les rebelles et les FACA

Africa-PressCentrAfricaine De violents combats entre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement et les soldats de l’armée nationale appuyés par les mercenaires russes ont été signalés à une centaine de kilomètres de Bossangoa sur l’axe Bossembélé. Face à la progression rapide des forces loyalistes, la panique s’empare de la ville de Bossangoa, et les activités commerciales et administratives sont aussi paralysées.

Après la reprise de la ville de Boda, puis de Boali, Bossembélé, Yaloké, Bouar, Béloko, Bambari et tout récemment la ville d’Ippy par l’armée nationale, appuyée par les mercenaires russes et rwandais, c’est désormais le tour de la ville de Bossangoa, fief de l’ancien Président François Bozizé d’être la cible prioritaire de l’armée nationale et ses alliés russes et rwandais.

Ainsi, depuis vendredi matin, on signale des affrontements à une centaine de kilomètres de Bossangoa sur l’axe Bossembélé. L’objectif, reprendre symboliquement la ville de Bossangoa et ses environnants aux mains des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement, et si possible traquer l’ancien Président François Bozizé qui serait retranché dans le coin.

Selon le gouvernement, l’ancien Président François Bozizé serait l’auteur de trouble postélectoral qui secoue actuellement le pays depuis deux mois. En conséquence, il a été radié, ainsi que ses deux enfants, dans le rang de l’armée nationale.

Retranché dans son fief de Bossangoa, l’ancien Président François Bozizé est sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la justice centrafricaine pour son implication présumée dans la déstabilisation actuelle du pays.

Le vendredi 29 janvier 2021, les chefs d’État de la région des Grands Lacs, lors de leur dernière conférence qui s’est tenue en Angola, ont condamné les exactions commises et renouvelé leur engagement à privilégier le dialogue et la concertation pour sortir le pays de la crise actuelle.

 

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