Wagner, « une machine à piller et à tuer servant les intérêts du président centrafricain Faustin Archange Touadera et de ses alliés étrangers »

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RCA : Wagner, « une machine à piller et à tuer servant les intérêts du président centrafricain Faustin Archange Touadera et de ses alliés étrangers »
RCA : Wagner, « une machine à piller et à tuer servant les intérêts du président centrafricain Faustin Archange Touadera et de ses alliés étrangers »

Africa-PressCentrAfricaine.  Selon un reportage de la CNN qui décrit des meurtres et exécutions, des cas de torture, de pillage, d’enlèvements contre rançon et de viols collectifs attribués aux mercenaires de la société Wagner en RCA. C’est « Une machine à piller et à tuer » : le Groupe Wagner, étroitement lié au Kremlin, commet des atrocités de masse sur des civils en République centrafricaine. Mais le cofondateur The Sentry, Monsieur John Prendergast, a déclaré que le crime organisé transnational s’est emparé des institutions gouvernementales et a pris des communautés entières en otage. Il s’agit véritablement d’une machine à piller et à tuer servant les intérêts du président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadera et de ses alliés étrangers. Un crime grave contre le peuple centrafricain.

CNN dont la renommée n’est plus à faire sur la fiabilité de ses sources, font trembler les mercenaires russes ce mardi 15 juin 2021.

En effet, le reportage diffusé sur le site « edition.cnn.com » ce mardi, s’appuie sur des témoignages inédits et des enquêtes sur le terrain en République centrafricaine. Les Russes semblent pris au piège en ce qui concerne leur réelle intention sur la terre de Boganda, comme s’ils étaient pris d’un coup de chaleur africain. Ils sont arrivés pleins de convictions et d’arrogance, mais, comme dit l’adage, « La vérité est comme la lumière du soleil que personne ne peut cacher », et les mercenaires de Wagner ont bien l’air, aujourd’hui, de déchanter.

Mais selon CNN, le cofondateur The Sentry, monsieur John Prendergast, le crime commis dans le pays par les troupes de Wagner profiterait sans doute au chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadera.

« Le crime organisé transnational s’est emparé des institutions gouvernementales et a pris des communautés entières en otage. Il s’agit véritablement d’une machine à piller et à tuer servant les intérêts du président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadera et de ses alliés étrangers, en particulier l’armée privée connue sous le nom de Groupe Wagner, qui possède des liens avec le Kremlin et qui s’approprie les réserves d’or, de diamants et d’autres minéraux du pays. Ce nouveau mode de pillage très lucratif constitue une menace grandissante, semant la mort et la dévastation, et mettant en danger la paix et la sécurité non seulement en République centrafricaine, mais également dans diverses autres zones sensibles de par le monde », a déclaré

monsieur John Prendergast. D’après lui, il faut que « des mesures urgentes soient requises de la part de la communauté internationale, y compris des sanctions financières fortes devant être appliquées par les gouvernements et les institutions financières, afin de mettre fin à cette hémorragie en République centrafricaine et ailleurs. »

Ceci dit, le chef de l’État centrafricain, qui collabore étroitement avec ces mercenaires de Wagner, s’expose à des sanctions des États-Unis du moment où la société Wagner et ses financiers sont sous sanction du trésor américain.

Rappelons que selon le média américain CNN, sa journaliste Clarissa Ward et son équipe se sont vu refuser l’entrée sur le territoire de la République centrafricaine en raison des précédents reportages de CNN sur les activités des mercenaires. Mais en travaillant avec des journalistes locaux et un groupe d’enquêteurs indépendant The Sentry, CNN a rassemblé des preuves d’un schéma d’abus qui, selon un expert de l’ONU, pourraient constituer des « crimes de guerre ».

CRIME DE GUERRE ?

Le gouvernement centrafricain a démenti les allégations de crime attribué aux mercenaires russes. Il parle de simple dénonciation. Même son de cloche du côté du gouvernement russe qui rejette en bloc ces allégations.

Mais tout porte à croire que la justice internationale a ses yeux rivés dorénavant sur les allégations de crimes des droits humains causés en République centrafricaine.

 

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