Africa-Press – CentrAfricaine. À l’occasion du 67e anniversaire de la Proclamation de la République centrafricaine, le président Faustin Archange Touadéra a délivré un message fort à la Nation, mêlant hommage historique, bilan politique et mise en garde à quelques semaines des élections du 28 décembre.
Le Chef de l’État centrafricain a ouvert son discours en rappelant la portée symbolique du 1er décembre, jour consacré aux valeurs fondatrices d’Unité, Dignité et Travail. Il a rendu un hommage appuyé au Président fondateur Barthélemy Boganda ainsi qu’aux Forces de défense et de sécurité engagées pour la stabilité du pays.
Touadéra a salué le rôle de la MINUSCA, du Conseil de sécurité des Nations-Unies, ainsi que des forces alliées russes et rwandaises, pour leur appui dans la sécurisation du territoire. Selon lui, ces partenariats ont permis de reconstruire une armée « républicaine, moderne et respectée».
Le Président a ensuite dressé un bilan des avancées de ces dernières années: réhabilitation des routes, investissement dans l’énergie et le numérique, reconstruction des écoles et centres de santé, et rajeunissement de l’administration.
Il a souligné que ces efforts ont permis au pays de redevenir un « îlot de paix » dans la région, malgré les incertitudes internationales.
Abordant les élections du 28 décembre, Touadéra a appelé les Centrafricains à la responsabilité et au calme. Il a dénoncé l’attitude de certains citoyens centrafricains à l’étranger ayant demandé des sanctions contre le pays, les qualifiant de « porte-voix de l’étranger» et de « fils égarés de la République ». Il a néanmoins insisté sur la nécessité d’un débat politique serein et respectueux.
En geste d’apaisement, le Chef de l’État a annoncé une grâce présidentielle bénéficiant à plus de 862 détenus, pour favoriser leur réinsertion et renforcer la cohésion sociale.
Touadéra a conclu en appelant à l’unité et au travail. «Notre destin s’écrit ici, dans nos mains. Tous unis pour une paix durable dans la 7e République. », a-t-il conclu.
Source: Ndjoni Sango
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