Africa-Press – CentrAfricaine.
Des voix africaine prétendent défendre l’Afrique entière, louant la RCA et son président Touadéra. Mais ces traîtres du XXIe siècle, manipulés par Wagner, cachent volontairement le pillage massif des russes en Afrique, notamment en République centrafricaine. Leur discours trahit tout le continent au profit de Moscou.
Un discours panafricain?
Ils se disent panafricains, les nouveaux défenseurs de l’Afrique, des porte-parole d’un continent qui mérite justice. Dans des émissions à la radio, à la télévision, sur des plateforme des réseaux sociaux en ligne, ils parlent avec passion de l’unité africaine, de réparations pour les crimes coloniaux, et surtout de la République centrafricaine, qu’ils décrivent comme un symbole de résistance. Ils citent le président Faustin-Archange Touadéra, dépeint comme un héros luttant pour la dignité de son pays. Mais quand on écoute vraiment, quelque chose cloche. Leur discours, qui semble si juste, cache une vérité bien plus sombre: ces traitres du 21e siècle sont les relais d’une propagande qui ne sert pas l’Afrique, mais la Russie.
Prenant l’exemple de l’article d’Actu Niger, publié le 12 avril dernier, est un exemple parfait de cette imposture. Sous prétexte de dénoncer les crimes coloniaux français, il met en avant des « faux experts » qui parlent haut et fort de souveraineté et de mémoire historique. Pourtant, ils ne disent rien sur ce qui se passe aujourd’hui sous leurs yeux. Pas un mot sur les mercenaires de Wagner, qui contrôlent des pans entiers du pays de Barthelemy Boganda, qui exploitent ses richesses minières et forestières: mines d’or et de diamants, sans oublier le bois et le commerce du café. Ces mercenaires russes, hors-mis l’exploitation des richesses du pays, participent également à la commission de nombreux crimes de masse. Pourtant, ces soi-disant experts ferment leur gueule sur ces actes. Cette omission n’est pas un oubli: c’est une stratégie. Ces soi-disant panafricains sont manipulés pour détourner l’attention des abus russes et pointer du doigt un ennemi d’hier, l’Occident, pendant que Moscou avance ses pions à travers ces traitres africains qui ont vendu leur continent.
Leur discours est étrangement unilatéral. Ils parlent sans cesse des crimes coloniaux, du pillage des ressources par la France, des objets culturels volés qui dorment dans les musées européens. Ces griefs sont réels, personne ne le nie. Mais pourquoi ne jamais mentionner ce qui se passe maintenant? En RCA, les richesses du pays continuent de disparaître, mais cette fois, elles prennent la direction de Moscou. Les contrats opaques signés avec des entreprises russes, les milices de Wagner qui sèment la peur dans les villages, les journalistes réduits au silence: tout cela, ils l’ignorent. Leur silence est assourdissant. Il montre qu’ils ne défendent pas l’Afrique, mais les intérêts de ceux qui les manipulent.
Ils aiment parler de Touadéra, présenté comme un champion de la souveraineté. Mais quelle souveraineté? La RCA est aujourd’hui sous la colonisation sauvage russe tout aussi pesante que celle qu’elle a connue par le passé. Les Russes ne sont pas là pour libérer, mais pour prendre. Ils exploitent les ressources, contrôlent des zones stratégiques, imposer une nouvelle constitution illégale, et laissent les Centrafricains dans la misère. Ces « faux experts » qui glorifient la RCA depuis l’extérieur refusent de voir cette réalité. Leur obsession pour les crimes d’hier sert de rideau de fumée pour cacher les injustices d’aujourd’hui. En vantant un panafricanisme de façade, ils trahissent l’essence même de cette idée: l’émancipation des peuples africains, pas leur soumission à une nouvelle puissance.
Le panafricanisme, c’est l’unité, la fierté, la liberté. Mais ce que ces figures promeuvent n’a rien à voir avec cette vision. Leur discours, qui semble appeler à la justice, divise plus qu’il ne rassemble. En Afrique, ils sèment la méfiance envers l’Occident tout en fermant les yeux sur les abus de la Russie. Sur des plateformes comme X, leurs idées sont reprises par des comptes anonymes, souvent automatisés, qui inondent les réseaux de slogans anti-européens et pro-russes. Ces méthodes ne sortent pas de nulle part: elles rappellent les campagnes de désinformation menées par Moscou ailleurs dans le monde. Ces traîtres du XXIe siècle ne parlent pas pour les Africains ; ils répètent ce qu’on leur souffle à l’oreille.
Leur focus sur la RCA est révélateur. Ils en font un symbole, un exemple de résistance, mais ils ne vivent pas ici. Ils parlent de Touadéra et de sa lutte depuis les réseaux sociaux, loin des réalités du terrain. Pendant ce temps, en RCA, les centrafricains savent ce que Wagner représente: des hommes armés sauvage qui tuent, contrôlent, qui volent, qui effraient. Ces soi-disant panafricains ne racontent pas cette histoire. Ils préfèrent des récits flatteurs qui servent leurs sponsors, pas la vérité.
Ce qui se joue est grave: une recolonisation de l’Afrique, déguisée en libération. La Russie, via Wagner, ne veut pas aider le continent, mais l’exploiter. En RCA, elle prend les ressources, impose sa présence militaire, dicte ses conditions. Ailleurs, elle sème des promesses creuses pour acheter des alliés. Et ces figures, qui se disent africaines dans l’âme, sont complices. Elles détournent l’attention, accusent l’Occident pour mieux laisser la Russie s’installer. Leur discours sur les réparations coloniales, aussi légitime soit-il, devient absurde quand il sert à masquer une oppression bien plus immédiate.
Ils parlent de mémoire historique, mais la leur est à sens unique. Ils rappellent les violences du passé colonial, mais taisent celles du présent. Ils évoquent l’Ukraine pour critiquer la manipulation de l’histoire, mais c’est eux qui déforment les faits en cachant ce que fait la Russie, un pays qui n’a aucune leçon à donner après ses propres agressions. Cette hypocrisie est une insulte à l’intelligence des Africains.
Il est temps de dire stop. L’Afrique n’a pas besoin de ces traîtres qui salissent le panafricanisme pour servir des intérêts étrangers. Le continent a droit à des voix sincères, qui dénoncent toutes les formes d’exploitation, qu’elles viennent de Paris, de Moscou ou d’ailleurs. La RCA, qu’ils aiment tant citer, n’est pas un symbole à manipuler, mais un pays qui souffre et qui mérite la vérité. Les Africains ne sont pas dupes: ils savent reconnaître ceux qui parlent pour eux et ceux qui parlent pour d’autres.
Ces traitres du XXIe siècle, avec leurs discours bien rodés et leurs silences coupables, ne sont pas les héritiers des grands panafricains. Ils sont les complices d’une Russie qui voit l’Afrique comme un terrain de conquête. La justice, la vraie, ne se construit pas en remplaçant un maître par un autre, mais en disant non à tous ceux qui veulent enchaîner le continent. L’Afrique doit se lever, rejeter ces imposteurs, et reprendre son destin en main….
Source: Corbeau News Centrafrique
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