Africa-Press – CentrAfricaine. Dans son discours de circonstance, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, rappelle les évènements douloureux qu’a connus le pays et qui ont retardé le développement. L’atelier du vendredi dernier sur la validation de ce plan national de développement, a été une occasion pour lui de souligner les enjeux et les défis à relever.
Comme le souligne dans son allocution, la République Centrafricaine avec une superficie de 623.000 Km2 est faiblement peuplée, compte environ 6 millions d’habitants inégalement répartis entre les sept (7) régions.
Ce vaste territoire fait face à de nombreux problèmes qui minent son relèvement et constituent un blocage de grande portée à son développement.
« L’inégale répartition de la population sur ce vaste territoire pose un véritable problème de développement et particulièrement d’équipements collectifs essentiels de base tels que les infrastructures sanitaires et éducatives, l’approvisionnement en eau potable, les services d’assainissement, de distribution d’énergie ainsi que le déploiement des services de télécommunication et de transport » a-t-il souligné
Face à son double enclavement causé par la dégradation des infrastructures routières, fluviales et le manque des moyens de transports, les autorités comptent mettre en place un nouveau plan de développement plus ambitieux en remplacement du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA) arrivé à terme.
« C’est dans ce contexte que j’ai instruit le gouvernement, au moment où le Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA), exécuté entre 2017 et 2023 est terminé, après avoir stabilisé la situation, de préparer et lancer un autre plan, mais cette fois-ci, un plan de développement global pour notre pays.
Le nouveau plan que vous aurez à examiner et à échanger sur les différents contenus, est volontairement ambitieux mais bien réaliste » a instruit le président Faustin Archange Touadera
Reconnaissant l’ampleur des difficultés, les autorités souhaitent s’atteler avec les forces nationales et internationales pour sortir de la spirale des crises.
« Pour sortir de manière durable la République Centrafricaine de la spirale de crises, la mise en œuvre effective et soutenue des actions inscrites dans les orientations stratégiques du Plan National de Développement est la première exigence, et à cet effet, l’organisation d’une table ronde des donateurs s’avère nécessaire », a-t-il conclu
II par ailleurs remercier les partenaires au développement pour leurs contributions multiformes à la résolution de la crise en République centrafricaine.
Source: Ndjoni Sango
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