Africa-Press – CentrAfricaine. L’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) a publié une déclaration le 19 juin 2025, dénonçant l’inaction du gouvernement face à la violence croissante dans le Haut-Mbomou.
Le 19 juin 2025, l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), dirigée par Anicet-Georges Dologuélé, a émis une déclaration officielle à Bangui, exprimant ses vives préoccupations concernant la situation sécuritaire dans la préfecture du Haut-Mbomou. Selon le communiqué signé par le secrétaire général Emmanuel Yendema Ziangbanc, l’URCA accuse le président Faustin-Archange Touadéra et son gouvernement d’une « indifférence totale » face à la montée de la violence dans cette région. Le parti affirme que cette inaction viole les dispositions de la Constitution centrafricaine, qui stipule que « toute personne, tout agent de l’État, toute autorité publique, toute organisation, ont l’obligation absolue de la respecter et de la protéger ».
La déclaration souligne également que cette attitude gouvernementale contrevient à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, laissant « entrevoir une forme de complicité » dans la gestion de la crise. L’URCA met en garde contre le risque d’une escalade de la violence, susceptible de provoquer une crise humanitaire majeure dans le Haut-Mbomou si des mesures ne sont pas prises rapidement.
Dans son communiqué, l’URCA adresse un « appel pressant » au président Touadéra et au gouvernement centrafricain, les exhortant à « se ressaisir » et à prendre des « mesures immédiates et décisives » pour enrayer cette « spirale de violence » et désamorcer la situation. Le parti insiste sur l’urgence d’agir pour prévenir une détérioration plus grave de la situation sécuritaire dans la région.
Par ailleurs, l’URCA appelle la communauté internationale à se mobiliser pour soutenir la stabilité et promouvoir une « paix véritable » dans le Haut-Mbomou. Selon le parti, une intervention internationale, notamment sous la forme d’une assistance humanitaire, est « essentielle » pour répondre à cette crise.
L’URCA réaffirme son engagement en faveur d’une « paix durable » et d’un « avenir prospère » pour tous les Centrafricains, se positionnant comme une « force politique responsable »….
Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press