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Monsieur BANGUE DONGOUPO Francis, attention ! Faites vite, faites très vite ! L’OIM compte reprendre sa base de Ndélé d’ici décembre-janvier. Ce préfet de Bamingui-Bangoran, monsieur BANGUE DONGOUPO Francis , installé frauduleusement depuis novembre dans trois portes de cette infrastructure qu’il a saisie de force, doit gérer l’urgence. Les propriétaires reviennent bientôt. Le déménagement des climatiseurs et du matériel doit s’accélérer considérablement !
En vérité, le compte à rebours est lancé pour le voleur BANGUE DONGOUPO Francis, préfet de Bamingui-Bangoran. Monsieur le cleptomane, le temps file. L’OIM revient. Fin décembre, début janvier. Quelques semaines tout au plus. Et vous êtes toujours là, dans ces trois portes que vous occupez depuis novembre.
Rappelons vite les faits. En novembre dernier, vous avez quitté votre belle résidence officielle sur la colline, l’ancienne maison de l’empereur Bokassa réhabilitée par la MINUSCA, avec vos gardes du corps militaires, tout le confort. Vous avez abandonné tout ça pour venir vous squattez dans la base de l’Organisation Internationale pour les Migrations. Une base que l’OIM avait confiée à la mairie de Dar El Kouti avant son départ temporaire. Trois portes seulement. Trois petites chambres sur tout le bâtiment.
Mais voilà. Les agents de l’OIM viennent de repasser à Ndélé pour une mission. Ils sont repartis à Bangui. Et ils ont annoncé leur retour définitif. Décembre-janvier. Le délai est court, Monsieur le Préfet. Très court.
Les climatiseurs. Les panneaux solaires. Les batteries. Les meubles. Tout ce qui a commencé à disparaître depuis votre installation. Il faut accélérer maintenant de voler tout. Comme c’est ton domaine, le vol, il faut dorénavant ramasser vite. Le calendrier devient serré. Comment finir tranquillement quand les propriétaires annoncent leur retour dans quelques semaines?
On imagine la pression. Démonter les climatiseurs rapidement. Dévisser les panneaux solaires en urgence. Charger les batteries dans les camions. Emballer les meubles à toute vitesse. Et tout ça avant les fêtes. Parce qu’en janvier, les agents de l’OIM seront là. Ils vont découvrir quoi? Une base vidée? Des murs nus? Des installations disparues?
Benjamin Mawada, votre compagnon du MCU dans cette affaire, doit sentir l’urgence aussi. Le temps presse pour vous deux. Faites vite.
La mairie de Dar El Kouti observe. Impuissante. Comment s’opposer à un préfet avec les FACA derrière lui? Surtout quand ce préfet se compare à “l’épervier qui vole les âmes”. Mais l’épervier doit maintenant voler plus vite. Beaucoup plus vite.
L’OIM n’a toujours pas réagi officiellement. Ils attendent peut-être leur retour pour l’inventaire. “Monsieur le Préfet, où sont nos équipements?” La question viendra. Bientôt.
Alors voilà, Monsieur BANGUE DONGOUPO Francis. Décembre approche. Janvier aussi. Si vous avez des choses à terminer dans cette base, c’est maintenant. Tout de suite. Le temps file. Les propriétaires reviennent.
Source: Corbeau News Centrafrique
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