Africa-Press – CentrAfricaine. “Quand on descend dans les profondeurs des océans, à quel moment sommes-nous dans les abysses ?”, nous demande Vinh Hung Loi sur notre page Facebook. C’est notre question de lecteur de la semaine. Merci à toutes et à tous pour votre participation.
Pour y répondre, (re)découvrez ci-dessous un extrait du livre livre Abysses, l’ultime frontière (éditions Alisio) du journaliste Olivier Lascar, rédacteur en chef du pôle numérique de Sciences et Avenir – La Recherche. D’autres extraits sont à découvrir dans notre précédent article “Abysses, l’ultime frontière, une plongée éclairante dans les grands fonds marins“, issu du mensuel de Sciences et Avenir – La Recherche n°920, daté octobre 2023.
Les abysses, en dessous de 1000 mètres de profondeur
‘‘[…] la plupart des spécialistes parlent d’abysses pour ce qui est en deçà de 1000 mètres de profondeur. Et cela représente une part considérable de notre planète, dont la surface est recouverte à 71 % par les océans. Dans une étude publiée par la Fondation de la mer, il est ainsi précisé que 88 % du plancher océanique est situé au-delà de 1000 mètres de profondeur.
On connaît mieux la surface de la Lune que le fond des océans
[…] Immenses par leur superficie, ces grands fonds marins demeurent extraordinairement méconnus, puisque moins de 20 % sont cartographiés et moins de 5 % explorés. […] Quid des animaux qui y vivent ? Des ressources minérales ? À force, la formule fait cliché, pourtant c’est vrai: on connaît mieux la surface de la Lune que le fond des océans. À l’exploration scientifique de lever le voile sur ces questions pour percer d’un peu de lumière cette obscurité.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la CentrAfricaine, suivez Africa-Press
