Bambari, les autorités locales ont nié leur implication dans l’incendie du site d’élevage

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Bambari, les autorités locales ont nié leur implication dans l’incendie du site d’élevage
Bambari, les autorités locales ont nié leur implication dans l’incendie du site d’élevage

Africa-PressCentrAfricaineDans la nuit du vendredi à samedi 5 juin, le poste de contrôle des soldats FACA a été attaqué par les présumés rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique. Trois personnes, dont un soldat FACA, ont été tuées. Quelques heures plus tard, les mercenaires de Wagner et les soldats FACA ont exigé à tous les déplacés de quitter le site d’élevage sous peine d’être incendiés. Le lendemain, le camp des déplacés avait été incendié par les soldats FACA et les mercenaires russes, soulevant la colère des humanitaires. Contre toute attente, les autorités locales, y compris les forces de défense ont nié leur implication dans ce grave crime humanitaire.

Après l’ultimatum des mercenaires de Wagner et les soldats FACA, environ 8000 déplacés ont du quitter précipitamment le camp, laissant derrière eux leurs habitations, lits, ainsi que des ustensiles avant de se réfugier pour la plupart sur le terrain de la mosquée centrale de Bambari et chez certains particuliers. Le site a été finalement incendié dimanche par les forces de l’ordre et les mercenaires de Wagner, soulevant la colère des opérateurs humanitaires.

D’après le service de la gendarmerie de Bambari, l’incendie du site des déplacés aurait été provoqué par les déplacés eux-mêmes pour éviter qu’elles ne soient occupées par d’autres. Incroyable !

Même le député de Bambari aussi a nié les faits : « Si l’on vous dit que les Faca ou leurs alliés russes ont incendié le site, c’est faux ! », s’insurge le député.

Mais un document interne à l’ONU évoque une « éviction forcée » ainsi qu’une possible « violation du droit international humanitaire ».

Mais d’ici la fin de la semaine, une mission formée par la Minusca et des autorités centrafricaines devrait se rendre à Bambari.

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