Africa-Press – CentrAfricaine. La sous-préfecture de Dékoa constitue un atout majeur pour le ravitaillement de la capitale Bangui en produits alimentaires. Mais ces artères sont en état de dégradation avancée, provoquée par les inondations et les passages des gros camions. Ce qui est une terreur pour de nombreux conducteurs qui y empruntent.
Située à 260 de la capitale Bangui, la sous-préfecture de Dékoa est l’une des villes centrafricaines qui regorge de grandes potentialités en termes de produits alimentaires. Et les principales activités menées la population de cette localité sont les travaux champêtres. Ce qui fait que Dékoa fait partie des villes qui ravitaillent Bangui avec des produits alimentaires comme le manioc, l’arachide, le cassoulet et plusieurs autres produits vivriers.
Mais le grand problème est que les voies qui longent cette sous-préfecture, connaissent un état de dégradation très avancée. Ce qui constitue un blocus pour les activités commerciales de certains usagers et une terreur pour les conducteurs, comme témoigne Florent Ngazou, un habitant du village Ndoboro, à quelques kilomètres de GUIFFA : « La sous-préfecture de Dékoa joue un rôle très important dans le ravitaillement de Bangui en produits alimentaires. Mais le problème majeur, repose sur la dégradation des routes. Ce qui ne favorise pas le bon déroulement des activités des milliers d’habitants, car nous entassons des produits alimentaires pendant la période de récolte, mais nous avons de la peine à les évacuer, faute de l’état des routes, puisque les véhicules viennent rarement et parfois nos marchandises perdent de goût et de valeur. Pour cela, nous lançons un cri d’alarme à nos autorités de veiller à la réhabilitation de cet axe afin que nous puissions bénéficier aussi des revenus de nos activités champêtres », a-t-il lancé.
Cet appel de détresse intervient après que plusieurs conducteurs qui empruntent cet axe craignent d’y passer de peur de foncer dans les trous boueux, provoqués par les inondations, mais aussi les gros camions. Ce qui impacte négativement sur le quotidien des habitants de cette sous-préfecture.
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