Africa-Press – CentrAfricaine. La première édition du Salon National de l’Entrepreneuriat Féminin (SANEF) est lancée le 4 mars dernier à Bangui afin de mettre en contacts, plusieurs associations des femmes qui entreprennent afin de contribuer au développement de ce pays. A cet effet, de nombreuses femmes entrepreneures des différentes villes intérieures de la République centrafricaine ont répondu présentes à ce premier salon.
La République centrafricaine est un pays où la majorité de la population sont les femmes. Et la plupart de ces dernières sont des femmes rurales qui s’activent le plus souvent dans les activités champêtres et agricoles. Mais les voix de ces dernières ne se sont pas fait souvent entendre, ce qui fait de nombreuses femmes avec des initiatives positives, restent inactives dans les localités intérieures de la République centrafricaine.
Et pour mettre un coup de projecteur sur ces femmes, des initiatives ont été mises en place par des organisations nationales et internationales afin de leur apprendre des activités entrepreneuriales.
C’est dans cette optique qu’un salon d’entrepreneuriat organisé par la Fédération des Associations des Femmes Entrepreneures de Centrafrique (FAFECA), pour encourager ces femmes à se donner dans les activités génératrices de revenus qu’elles entreprennent.
Une initiative louable, affirment certaines d’entre ces entrepreneures venues des différentes préfectures, mais qui suggèrent à ce que les différents d’organisation puissent mettre l’accent sur la prise en compte des femmes issues des communautés minoritaires. Car, selon certaines, les femmes à l’exemple des femmes pygmées et autres minorités subissent des traitements déplorables contrairement aux autres, d’où la nécessité de veiller équitablement sur tous les individus participants.
Cette première édition du SANEF a vu la participation de plusieurs associations et organisations des entrepreneures centrafricaines venues de la diaspora, de Bangui et ses périphéries et de plusieurs villes intérieures de la République centrafricaine à l’issue de laquelle, plusieurs thématiques sont débattues par des panélistes et les participants durant les cinq jours des retrouvailles.
Source: Ndjoni Sango
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