Human Rights Watch pointe des zones d’ombre dans le dossier Ngaïkosset

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Human Rights Watch pointe des zones d’ombre dans le dossier Ngaïkosset
Human Rights Watch pointe des zones d’ombre dans le dossier Ngaïkosset

Africa-PressCentrAfricaine. L’ancien chef rebelle Eugene Baret Ngaïkosset a été inculpé vendredi 10 septembre de crimes contre l’Humanité par la Cour pénale spéciale (CPS) à Bangui.

« Une étape importante pour la justice » et dans la lutte contre l’impunité, selon l’ONG de défense des droits de l’homme.

HRW a longuement enquêté à la fin des années 2000 sur les crimes dont est accusé celui qui était alors capitaine de la garde présidentielle de François Bozizé, et pour lesquelles il a hérité du triste surnom de « boucher de Paoua ». Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade L’histoire d’Eugène Ngaïkosset est une histoire de violence.

D’abord en tant qu’intouchable lieutenant de François Bozizé chargé de mater la rébellion dans le nord du pays, au début des années 2000, au prix d’un très lourd bilan parmi les civils, alors documenté par Human Rights Watch, dont Lewis Mudge est le directeur pour l’Afrique centrale.

« Ses troupes, ainsi que Ngaïkosset lui-même, ont commis des meurtres de civils, ont brûlé des maisons, ils ont poussé les civils à aller dans la brousse. Ils ont puni des civils soupçonnés d’être proches des rebelles.

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