Africa-Press – CentrAfricaine. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a préqualifié le vaccin MVA-BN destiné à lutter contre l’épidémie de mpox qui frappe actuellement une partie du continent africain, a annoncé l’agence onusienne vendredi.
Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, l’évaluation pour la préqualification est basée sur les informations soumises par le fabricant et sur l’examen de l’Agence européenne des médicaments, l’agence réglementaire de référence pour ce vaccin contre le Mpox.
« Cette première préqualification d’un vaccin contre le mpox est une étape importante dans notre lutte contre la maladie, à la fois dans le contexte des flambées actuelles en Afrique et à l’avenir », a déclaré dans un communiqué, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Le vaccin MVA-BN peut être administré aux personnes âgées de plus de 18 ans sous la forme de deux doses injectées à quatre semaines d’intervalle. Après un stockage préalable au froid, le vaccin peut être conservé à une température comprise entre 2 et 8°C pendant 8 semaines.
« Cette décision peut également aider les autorités réglementaires nationales à accélérer les approbations et, en fin de compte, à améliorer l’accès à des vaccins contre la variole dont la qualité est garantie », a fait valoir le Dr Yukiko Nakatani, Sous-Directeur général de l’OMS chargé de l’accès aux médicaments.
Cette annonce intervient un mois après la décision de l’OMS de déclarer l’escalade de la flambée de mpox en République démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres pays comme étant une crise de grande ampleur.
Plus de 120 pays ont confirmé plus de 103.000 cas de mpox depuis le début de la flambée mondiale en 2022. Pour la seule année 2024, on a recensé 25.237 cas suspects et confirmés et 723 décès dus à différentes flambées dans 14 pays de la Région africaine (sur la base des données du 8 septembre 2024).
La préqualification par l’OMS du vaccin MVA-BN permettra ainsi d’accélérer l’achat des vaccins contre la variole simienne par les gouvernements et les agences internationales telles que GAVI (l’Alliance du vaccin) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Les efforts se concentreront désormais sur l’efficacité et la sécurité des vaccins tout en luttant contre la désinformation, a déclaré l’agence
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