Africa-Press – CentrAfricaine. Le centre de santé de Gbazara, situé dans une zone enclavée de la préfecture de l’Ouham, fait face à une importante pénurie de médicaments. Selon les responsables du Programme élargi de vaccination (PEV), cette situation serait due à des retards de livraison, des difficultés de financement et une mauvaise gestion des stocks. L’isolement géographique, aggravé par l’état déplorable des routes, complique davantage l’approvisionnement régulier du centre.
Martiniè Ephréme Yakomona, responsable de la planification familiale au sein du centre, témoigne: « Nous travaillons en collaboration avec l’ONG IMC qui nous soutient pour offrir des soins gratuits aux malades. Ici, tout se passe bien malgré les difficultés. Les femmes enceintes et les enfants viennent régulièrement pour les vaccins, même ceux qui souffrent de malnutrition. En cas de complication grave, nous faisons une référence au centre de santé de Batangafo. »
Cependant, la situation sanitaire reste préoccupante. Inquiets, les habitants lancent un appel pressant aux autorités sanitaires et aux partenaires du secteur de la santé pour une intervention urgente, afin de réapprovisionner le centre en médicaments et équipements nécessaires.
« Les maladies les plus fréquentes sont le paludisme, la diarrhée et les affections cutanées, surtout chez les enfants. Malheureusement, nous n’avons pas assez de médicaments pour bien soigner ces patients. »
Face à cette crise, Martiniè lance un appel pressant: « Je demande au district sanitaire de Batangafo de faire appel à nos partenaires pour venir en aide. Avec l’arrivée des déplacés, la population a fortement augmenté, et les médicaments dont nous disposons sont devenus insuffisants. »
Cette situation met en lumière les défis logistiques et structurels auxquels sont confrontées les structures sanitaires rurales en République Centrafricaine.
« Les maladies les plus fréquentes sont le paludisme, la diarrhée et les affections cutanées, surtout chez les enfants. Malheureusement, nous n’avons pas assez de médicaments pour bien soigner ces patients. »
Les habitants appellent les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise sanitaire. Ils réclament un meilleur approvisionnement en médicaments, le renforcement des capacités du centre de santé et l’amélioration des infrastructures routières afin de faciliter l’accès aux soins.
Lucie Aubiguet, mère d’un patient, exprime son désarroi: « Depuis que nous sommes arrivés, on ne nous a pas encore pris en charge. Vous voyez vous-même qu’il y a beaucoup de monde ici, mais pas assez de médicaments. »
La situation au centre de santé de Gbazara est critique. Il est impératif que des actions concrètes soient engagées sans délai. L’accès aux soins de santé est un droit fondamentalqui ne doit pas être compromis par des problèmes logistiques ou de gestion.
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