Africa-Press – CentrAfricaine. Suite aux pluies diluviennes qui se sont récemment abattues sur l’ensemble du territoire national et surtout à Bozoum, les routes principales et les routes secondaires des localités sont dans un état de dégradation avancée.
La ville de Bozoum a connu ces derniers temps des problèmes de dégradation avancée des routes presque dans toutes les localités. Cela freine les activités dans la région. Les routes sont devenues impraticables et laissent à désirer.
Cette situation ne laisse personne indifférente et tous les habitants de la localité s’en plaignent, car ne pouvant pas vaquer librement à leurs occupations et évacuer leurs produits champêtres vers la capitale.
A Bozoum, les effets de l’érosion font rétrécir, et abiment les routes. A l’heure actuelle, aucune initiative n’est prévue en vue de pallier à ces difficultés. Ces problèmes sont les causes profondes des accidents récurrents dans cette localité du nord-ouest du pays. Les habitants lancent en conséquence un SOS au gouvernement pour la réhabilitation de ces routes.
La municipalité de son côté réitère son engagement pour voler au secours des populations, mais ne dispose pas des moyens suffisant pour faire le travail. Le président de la délégation spéciale de la vile de Bozoum, Jean Louis Sinakolo, reconnait «Qu’il faut des moyens pour réaliser ce travail, et mener ces travaux à bien. Nous avons seulement 6 à 7 brouettes ce qui est insignifiant pour répondre aux exigences de l’heure car la ville de Bozoum est un peu grande », a-t-il ajouté.
Les tronçons Bozoum-Bossemtélé et Paoua-Bocaranga qui sont déjà réhabilités pourraient faciliter la libre circulation des biens et des personnes. Il n’y a pas seulement l’Ouham qui est seulement touché par les effets de l’érosion mais un peu partout ailleurs la dégradation des routes est visible dans le pays.
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